New York, le 12 février, 2024,WAFA- Le représentant permanent de l'État de Palestine auprès des Nations Unies, l'Ambassadeur Riyad Mansour, a envoyé trois lettres identiques au Secrétaire général des Nations Unies, au Président du Conseil de sécurité pour ce mois (Guyane) et au Président de l'Assemblée générale des Nations Unies, concernant la nécessité de prendre des mesures internationales urgentes, pour mettre fin à la guerre, au génocide lancé par Israël contre le peuple palestinien.

Mansour a mis en garde contre les menaces israéliennes de lancer une attaque sur Rafah, au sud de la bande de Gaza, où se sont réfugiés plus de 1,4 million de citoyens déplacés, ainsi qu'un quart de million d'habitants de la ville.

Dans ce contexte, Mansour a souligné que, face à la paralysie persistante du Conseil de sécurité, Israël a lancé son attaque contre Rafah, qui a entraîné le martyre de plus de 164 Palestiniens et des centaines de blessés au cours des deux derniers jours.

Il a déclaré que depuis le 7 octobre dernier, au moins 28 340 Palestiniens sont tombés en martyr  (enfants, femmes, hommes, jeunes hommes et personnes âgées), en plus des ambulanciers, des travailleurs humanitaires et des journalistes, plus de 68 000 ont été blessés, dans la bande de Gaza. En Cisjordanie, y compris Jérusalem-Est, 390 Palestiniens sont tombés en martyr, dont 102 enfants, et 4 500 autres ont été blessés par les forces d'occupation israéliennes et les colons, ainsi que l'arrestation de milliers de Palestiniens, la plupart sont des hommes et des garçons, dans toute la bande de Gaza et en Cisjordanie.

Mansour s’est demandé : comment justifier la perte de vies humaines et le génocide ? Comment peut-on justifier le massacre de plus de 12 300 enfants qui étaient protégés par le droit international humanitaire et les droits de l’homme ? Comment peut-on justifier les attaques en cours contre des hôpitaux, notamment l’hôpital Al Amal et le complexe Nasser à Khan Yunis ? Et les attaques contre les médecins et le personnel médical, y compris les médecins du Croissant-Rouge palestinien ?

Mansour a appelé le Conseil de sécurité et tous les pays, à prendre des mesures immédiates, pour assumer leurs responsabilités, avant qu'il ne soit trop tard et avant que la vie à Gaza ne soit exposée à de nouvelles destructions.

K.R