Ramallah, le 13 février 2024, WAFA- Abdallah Al-Zaghari, chef du club du prisonnier, a renouvelé son appel d’intervenir pour arrêter le crime de disparation forcé des détenus de Gaza, après 130 jours de l’offensive et de génocide collectif en cours contre le peuple palestinien à Gaza et après 19 jours de la décision de la CIJ imposant des mesures provisoires contre l’Etat de l’occupation pour le prévenir de commettre des crimes de génocide contre les Palestiniens.
"Le cas des détenus de Gaza est un cas qui est confronté à des défis croissants, dans la mesure où l'occupation refuse de divulguer toute donnée relative à leur sort, refuse de permettre aux équipes juridiques de leur rendre visite jusqu'à aujourd'hui, et empêche le Comité international de la Croix-Rouge d'avoir connaissance de tout ce qui concerne leur situation, en plus d'utiliser des lois et des ordres militaires et d'agir pour les modifier et les étendre, pour les maintenir en détention forcée", a déclaré Zaghari.
Al-Zaghari a poursuivi : ‘Avec la multiplication des témoignages horribles des détenus libérés de Gaza et la découverte de nouvelles données extrêmement dangereuses, en particulier en ce qui concerne les opérations de torture dont nous n'avons pas été témoins depuis des décennies, tout cela nous amène à remettre en question le silence persistant concernant leur sort, à la lumière de la préoccupation du monde entier concernant le sort des prisonniers de l'occupation’, mentionnant que la majorité des détenus de Gaza sont des civils, y compris des enfants, des personnes âgées et des femmes, y compris du personnel médical et des journalistes.
Il a ajouté que des centaines de familles, au cours de la dernière période, ont contacté de nombreuses autorités compétentes pour savoir le sort de leurs fils et de leurs proches, mais toutes les institutions, y compris les institutions des territoires de 48, n'ont pu obtenir aucune réponse sur leur situation.
N.S