Ramallah, le 15 février 2024, WAFA- Le ministre de la Santé, Mai Al Kaila, a mis en garde aujourd’hui contre une catastrophe humanitaire imminente du fait que l'armée d'occupation israélienne forcerait les citoyens à évacuer le complexe médical Nasser, dans la ville de Khan Younis, où ils avaient été déplacés de force.

Tôt ce matin, un palestinien sans défense a été tué et plusieurs patients ont été blessés après que les forces israéliennes ont bombardé le service orthopédique de l’hôpital.

Les troupes d’occupation ont également pris d’assaut la cour du complexe et ouvert le feu sur ses départements.

Al Kaila a déclaré que ce crime s'ajoute à la série de crimes commis par la puissance occupante contre le peuple palestinien dans le cadre de son agression continue contre la bande de Gaza, soulignant que les bombardements et les tirs brutaux d'Israël n'ont laissé aucun endroit sûr dans la bande, ce qui a jusqu'à présent conduit à la mort de plus de 28 600 citoyens et à plus de 69 000 blessés, alors que des milliers de personnes restent sous les décombres.

Elle a souligné, dans un appel urgent à l'Assemblée générale des Nations Unies et aux institutions internationales des droits de l'homme, que ce que font les troupes d’occupation israéliennes dans le complexe médical Nasser répète les crimes horribles qui ont eu lieu dans les hôpitaux de la bande de Gaza, y compris le complexe médical al-Shifa, lorsque l'armée d'occupation a forcé les déplacés à évacuer l'hôpital, les a visés par des coups de feu et les ont arrêtés alors qu'ils sortaient.

Les forces d'occupation imposent un siège strict au complexe pour le 25ème jour consécutif, avec des tireurs isolés ciblant ceux qui se trouvent à l'intérieur ou dans ses cours, ce qui a conduit à l'impossibilité pour les équipes médicales de se déplacer entre les bâtiments, compte tenu de la présence de 300 personnels de santé, 450 malades et blessés et 10 000 personnes déplacées.

Al Kaila a ajouté que les personnes déplacées se sont réfugiées au complexe médical Nasser pour échapper à l'agression brutale de l'occupation, car il n'y a aucun endroit sûr dans la bande de Gaza, et que le droit humanitaire international garantit le droit de toute personne en sécurité dans les institutions civiles protégées par la Conventions de Genève.

Elle a souligné que la catastrophe humanitaire dans la bande de Gaza est horrible, en raison de l'agression israélienne continue, du manque de nourriture, d'eau et de médicaments, de l'épidémie et du danger de mort qui les hante partout où ils trouvent la sécurité.

H.A