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Accueil international 16/February/2024 07:45 PM

Le roi de Jordanie et le président français : L'attaque israélienne sur Rafah est désastreuse et aura des conséquences humanitaires

Le roi de Jordanie et le président français : L'attaque israélienne sur Rafah est désastreuse et aura des conséquences humanitaires

Paris, le 16 février 2024, WAFA - Le roi Abdallah II de Jordanie et le président français Emmanuel Macron ont confirmé aujourd'hui vendredi, que le lancement d'une attaque israélienne sur Rafah, où environ 1,5 million de personnes ont été déplacées à cause de la guerre, aurait des conséquences humanitaires catastrophiques et totalement inacceptables du point de vue des valeurs humaines.

Lors de sa rencontre avec Macron, à l'Elysée, dans la capitale Paris, le roi de Jordanie a souligné la nécessité de parvenir à un cessez-le-feu durable à Gaza, soulignant que la poursuite de la guerre dévastatrice dans la bande de Gaza et l'escalade en Cisjordanie y compris Jérusalem, auront des effets de manière significative à la région.

Il a souligné qu'une solution politique menant à la paix, basée sur la solution à deux États, est le seul moyen de garantir la sécurité de l'ensemble de la région, soulignant l'importance du rôle principal de l'Europe dans la recherche d'une solution pacifique.

Le roi de Jordanie a déclaré que son pays travaillait avec la France pour sécuriser les fournitures médicales de base à Gaza par le biais de largages aériens, qui constituent l'une des rares méthodes utilisées pour renforcer autant que possible la réponse humanitaire.

Il a réitéré l'importance de faire davantage pour garantir qu'une aide suffisante arrive de manière durable, sans obstacles, pour atténuer la situation humanitaire catastrophique, et la nécessité de continuer à soutenir l'Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine (UNRWA).

 

Il a souligné que l'UNRWA est une bouée de sauvetage pour environ 2 millions de Palestiniens à Gaza, confrontés à la menace de famine, en plus de fournir des services de base aux réfugiés palestiniens ailleurs dans la région.

De son côté, le président français a mis en garde contre les conséquences de l'attaque de Rafah, estimant que "toute opération militaire ou toute invasion terrestre entraînerait la perte de la vie de nombreux habitants", jugeant cette menace "inacceptable".

Macron a souligné l’importance de protéger les civils et a déclaré que toute tentative de déplacement forcé des résidents serait une grave erreur et une violation du droit humanitaire.

Et d’ajouter : « Le cessez-le-feu nous permettra de protéger tous les civils et d'assurer l'acheminement de l'aide d'urgence. »

Il a déclaré : « Nous devons aider les habitants de Gaza qui sont confrontés à des conditions tragiques et veiller à ce qu'un soutien leur soit fourni, car l'aide humanitaire n'est actuellement pas suffisante. Les habitants de Gaza sont confrontés à la famine et à la mort en raison de problèmes de santé."

Macron a mis l’accent sur la nécessité d'ouvrir les points de passage pour donner accès à Gaza et acheminer l'aide, et cela vaut également pour le nord de Gaza, qui vit dans des conditions difficiles, indiquant que la France travaille en étroite collaboration avec la Jordanie depuis le début de la guerre.

Et de poursuivre : « la recherche d'une paix permanente au Moyen-Orient et la réalisation des espoirs légitimes du peuple palestinien quant à l'établissement de son État indépendant et reconnu, ce qui exige que chacun fasse tout son possible pour œuvrer en faveur de la paix et de la sécurité. »

Il a souligné l'importance d'apaiser la situation en Cisjordanie et de mettre un terme aux violences commises par les colonialistes, faisant référence aux sanctions imposées par la France aux colonialistes auteurs d'attentats.

Macron a estimé que le mois de Ramadan est une période délicate et qu'il est important de maintenir sans tarder le calme dans les lieux saints de Jérusalem, réitérant son soutien à la solution à deux États, affirmant : « Il y a des décisions importantes qui doivent être prises et Il n’est pas possible de revenir en arrière pour que la solution à deux États devienne une réalité, et nous travaillons avec nos partenaires de la région et avec la Jordanie pour y parvenir, et nous voulons y travailler avec le Conseil de sécurité.

F.N

 

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