Ramallah, le 16 février 2024, WAFA - La ministre de la Santé, Mai Kayla, a déclaré que le complexe médical Nasser et son personnel médical, ses patients et les personnes déplacées restantes, sont soumis à un crime de génocide continu de la part de l'armée d'occupation israélienne, qui cherche à liquidez ceux qui s'y trouvent par les bombardements, les déplacements et les arrestations du personnel médical, l'arrêt des services médicaux par la coupure de l'électricité, de l'oxygène et la mort des patients.
Kayla a ajouté dans un communiqué vendredi, que l'hôpital médical Nasser est désormais l'épine dorsale des services médicaux dans la bande de Gaza et que l'arrêt de ses travaux est un désastre dans tous les sens du terme.
Elle a condamné l'évacuer les personnes déplacées de l'intérieur du complexe de la ville de Khan Yunis, au sud de la bande de Gaza, appelant les Nations Unies et les institutions sanitaires internationales à intervenir et à redoubler d'efforts pour protéger des centaines de civils palestiniens et le personnel médical.
La ministre de la Santé a confirmé que la situation dans le complexe médical Nasser est dangereuse et catastrophique, car les forces d'occupation ont évacué le service de maternité et de chirurgie et transféré les patients vers l'ancien bâtiment sous les bombardements et la menace directe des armes à feu, en violation de toutes les règles humanitaires et juridiques et les normes et valeurs internationales.
Elle a expliqué que les patients de l'hôpital, y compris les enfants, les femmes et les personnes âgées, risquent la mort à tout moment en raison du siège imposé au complexe, car 4 des patients sont morts à l'intérieur aujourd'hui, en raison de l'arrêt des opérations et de l'oxygène car l'occupation ayant coupé l'électricité dans l'ensemble du bâtiment.
La ministre de la Santé a souligné que l'agression, la barbarie et la guerre d'extermination pratiquées par l'armée d'occupation contre les civils, les patients, les institutions, les centres médicaux et les hôpitaux à Gaza et en Cisjordanie, y compris Jérusalem, constituent une violation flagrante du droit international humanitaire, et toutes les normes et conventions humanitaires.
Elle a renouvelé son appel urgent aux organisations internationales de santé, à l'Organisation mondiale de la santé, au Comité international de la Croix-Rouge et à toutes les organisations internationales, et humanitaires, à œuvrer et à intervenir immédiatement pour protéger le personnel médical, les patients et les personnes déplacées du complexe médical Nasser et faire pression sur l'armée d'occupation pour qu'elle mette fin aux crimes contre le complexe et ceux qui s'y trouvent.
F.N