Addis-Abeba, le 17 février 2024, WAFA- Mohammed Shtayyeh, premier ministre, a discuté avec le président brésilien, Luiz Inácio Lula da Silva, des efforts internationaux afin d’arrêter l’agression israélienne contre le peuple palestinien dans la bande de Gaza.

Lors de rencontre de Shtayyeh avec le président brésilien, au siège de l’Union Africaine, à Addis-Abeba, en marge de leur participation au 37eme sommet de l’union, Shtayyeh a remercié le président de la position de son pays pour un cessez-le-feu à Gaza.

Il a déclaré : « L’urgence et la priorité pour nous est d’empêcher l’invasion de Rafah par Israël après que plus de 1,4 million de Palestiniens y abritent, ce qui provoquera une catastrophe humanitaire, appelant à un effort international plus important pour empêcher Israël de lancer une telle attaque.

Il a expliqué qu’il faut réaliser un cessez-le-feu immédiat, l'ouverture de tous les passages menant à Gaza pour acheminer l'aide humanitaire, et le rétablissement de l'eau et de l'électricité qui ont été coupées par une décision israélienne.

De plus, Shtayyeh a salué le président Lula da Silva pour ses positions fermes à l'égard de la question palestinienne en tant que dirigeant inspirant et combattant mondial qui donne l'espoir aux jeunes à la lumière de l'absence de justice que connaît le peuple palestinien, pour parvenir à la liberté, à l'indépendance et à la paix et au droit à l’autodétermination.

Il a suivi : « Israël cible le peuple palestinien et ses terres partout où ils se trouvent », l'informant des attaques des colonialistes et des incursions quotidiennes de l'armée , d'occupation dans les villes, villages et camps de Cisjordanie, des destructions, des arrestations, des meurtres et de la saisie des terres palestiniennes’.

 Shtayyeh a appelé le Brésil à soutenir le placement de l'ensemble du projet de colonisation sous sanctions internationales, en boycottant les produits des colonies et en boycottant les institutions des colonies et les colons, notant que certains pays ont commencé à inscrire les colons sur les listes du terrorisme.

N.S