Ramallah, le 28 février 2024, WAFA - Le président de l'État de Palestine, Mahmoud Abbas, a envoyé des lettres identiques à un certain nombre de présidents, premiers ministres, organisations et syndicats, dans lesquelles il a affirmé le rejet par l'État de Palestine de ce que le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a annoncé comme « des principes pour le lendemain de la guerre » sur la bande de Gaza.
Le président a mis en garde contre la gravité de ce qui a été mentionné dans la déclaration de Netanyahu, dans laquelle il conteste les positions internationales et les efforts déployés pour un cessez-le-feu, le retrait complet d'Israël de la bande de Gaza et une augmentation des quantités de nourriture humanitaire et d'aide médicale et besoins essentiels, pour mettre fin à une criminalité persistante et à une famine accompagnée d'une flambée d'épidémies, qui nécessitent une intervention urgente. Fournir un abri à plus de 1,8 million de personnes déplacées, sécuriser leur retour dans leurs lieux de résidence, notamment dans le nord de la bande de Gaza, et redémarrer les hôpitaux et les écoles, ce qui nécessite un travail et un financement continus pour que l'UNRWA puisse mener à bien ses tâches.
M. le Président a déclaré : « Ce qui a été déclaré dans le plan de Netanyahu pour le lendemain, et l'annonce qu'il comprenait de la construction de milliers de nouvelles unités de colonies, reflète les politiques déclarées de son gouvernement qui nient le peuple palestinien et insistent sur l'imposition de la souveraineté israélienne sur l'ensemble du territoire s'étendant de la mer Méditerranée jusqu'au Jourdain.
Il a ajouté : « L'objectif sur lequel travaille ce gouvernement israélien extrémiste n'est pas seulement de saper les chances de parvenir à une paix basée sur la solution à deux États, mais plutôt d'intensifier les campagnes de nettoyage ethnique et de déplacement des Palestiniens de la bande de Gaza, en Cisjordanie et à Jérusalem-Est, et de porter atteinte contre l'identité de Jérusalem, son caractère, ses habitants et les lieux sacrés islamiques et chrétiens qui s'y trouvent, et l'atteinte à la liberté de culte à Jérusalem, par des mesures systématiques, qui laisse présager une explosion majeure.
Le président a réitéré : « la bande de Gaza fait partie intégrante de l'État de Palestine et que nous sommes prêts à faire le nécessaire pour assumer les responsabilités de gouvernance dans la bande de Gaza, en Cisjordanie et à Jérusalem-Est. Nous sommes également prêts à travailler à établir la sécurité, la paix et la stabilité dans la région dans le cadre d'un plan. "
M. Abbas a appelé à continuer de soutenir les efforts de l'État de Palestine pour devenir membre à part entière des Nations Unies par une décision du Conseil de sécurité de l'ONU, et à appeler à la convocation d'une conférence de paix internationale afin d'approuver un accord de paix global, avec des garanties internationales et un calendrier pour mettre fin à l'occupation israélienne de la terre de l'État de Palestine, avec Jérusalem pour capitale, selon les lignes de 1967 et résoudre toutes les questions de la solution permanente et établir les bases de la sécurité et la paix pour tous les pays et peuples de la région.
F.N
