Ramallah, le 2 mars 2024, WAFA- Le membre du comité exécutif de l'Organisation de libération, le président de la commission présidentielle suprême pour le suivi des affaires des églises en Palestine, Ramzi Khoury, a déclaré que tous les efforts déployés pour mettre fin à cette guerre criminelle et fasciste ont échoué, face à l'arrogance israélienne et à l'incapacité de la communauté internationale et de ses institutions à mettre en œuvre ses résolutions, qui ont demandé à plusieurs reprises d'arrêter ce génocide, d'obliger l'occupation aux lois internationales et aux accords de Genève, et d'arrêter de commettre davantage de crimes de guerre contre le peuple palestinien.
Dans des lettres identiques qu'il a envoyées à un certain nombre d'églises dans le monde, commentant le massacre horrible commis par l'occupation contre des citoyens alors qu'ils attendaient le convoi d'aide sur la rue Rashid, à l'ouest de la ville de Gaza, et dont 116 personnes ont été tuées, Khoury a expliqué que la catastrophe humanitaire à laquelle notre peuple est la première au XXe siècle.
De plus, il a souligné que l’occupation israélienne poursuit de tuer les palestiniens et voler leur vies, depuis cinq mois, en empêchant l’entrée des aides et en assiégeant la bande de Gaza, malgré les résolutions du conseil de sécurité international et de la Cour Internationale de Justice qui ont appelé Israël à entrer les aides humanitaires.
Il a ajouté qu'environ deux millions de Palestiniens dans la bande de Gaza ont été déplacés de force et souffrent de conditions difficiles qui manquent des bases de la vie humaine dans le contexte de la privation, de la faim et de la propagation des maladies dans les lieux de leur déplacement forcé, en plus de plus de 30 000 victimes, plus de 7 000 disparus et plus de 70 000 blessés, dont la plupart sont des femmes, des enfants et des personnes âgées, en plus de la destruction de près des deux tiers des maisons et des infrastructures, en plus de la catastrophe sanitaire et médicale résultant du ciblage des installations sanitaires par l'occupation et de la fermeture de la plupart des hôpitaux.
N.S
