Ramallah, le 8 mars 2024, WAFA- La présidence palestinienne a exprimé aujourd'hui sa satisfaction et son appréciation pour les propos tenus par le président américain Joe Biden dans son discours annuel sur l'état de l'Union, où il a abordé plusieurs questions, notamment l'agression israélienne sur la bande de Gaza.

Dans un communiqué publié aujourd'hui, la présidence a déclaré que les commentaires du président Biden correspondent à la vérité et aux demandes palestiniennes exprimées à plusieurs reprises par le président Mahmoud Abbas.

Ces exigences incluent la mise en œuvre de la solution à deux États basée sur la légitimité internationale et arabe, l'adhésion à part entière de l'État de Palestine aux Nations Unies, la reconnaissance par les États qui n'ont pas encore reconnu l'État de Palestine, un retrait complet d'Israël de la terre de l'État de Palestine avec Jérusalem-Est pour capitale, et résoudre toutes les questions de statut permanent.

Dans son discours, Biden a appelé à un cessez-le-feu immédiat de six semaines, déclarant qu’Israël ne peut pas utiliser l’aide comme monnaie d’échange. Il a chargé l'armée américaine de diriger une mission d'urgence pour fournir de la nourriture, de l'eau, des médicaments et des abris temporaires.

Biden a souligné que la seule vraie solution est la solution à deux États, déclarant que la guerre a coûté la vie à plus de 30 000 civils innocents, dépassant le nombre de victimes de toutes les guerres à Gaza réunies.

Il a ajouté que des milliers d'enfants et de femmes ont été tués, que de nombreux enfants sont devenus orphelins et que plus de deux millions de Palestiniens ont été soumis aux bombardements et aux déplacements. Des maisons ont été détruites, des banlieues réduites en ruines et des villes dévastées, laissant les familles sans nourriture ni médicaments, a ajouté le président américain.

Biden a souligné la responsabilité première d'Israël de protéger les civils et a exhorté Israël à autoriser l'entrée de davantage d'aide. Il a averti les dirigeants israéliens que l’aide humanitaire ne devrait pas être traitée comme une question secondaire ou utilisée comme monnaie d’échange.

H.A