Ramallah, le 13 mars 2024, WAFA- Selon un rapport publié par l'Agence centrale de statistiques et le ministère de la Culture à l'occasion de la Journée de la culture nationale palestinienne, qui marque le 13 mars, 45 écrivains, artistes et militants du domaine culturel et du patrimoine ont été tués depuis le début de l'agression de l'occupation israélienne contre la bande de Gaza, le 7 octobre dernier.
Ils ont expliqué dans un communiqué conjoint, publié mercredi, que l'agression de l'occupation sur la bande avait entraîné la destruction d'environ 32 centres et institutions culturelles et 12 musées, la perte de plus de 2100 robes traditionnelles (Thob) et objets brodés, la destruction d'environ 27 fresques et le bombardement de plus de 8 maisons d'édition et imprimeries, 3 entreprises et studios de production médiatique et artistique, 9 bibliothèques publiques, 4 tombes saintes, la destruction totale de 219 mosquées et 287 autres détruites partiellement, la destruction de 3 églises, 195 bâtiments historiques, 9 sites archéologiques et 19 universités et collèges.
En Cisjordanie, les politiques de l'occupation ont eu pour conséquence l'arrêt de nombreuses activités culturelles en raison des incursions répétées et des massacres divers commis dans différentes régions. Par exemple, le festival de savon de la ville de Naplouse, qui devait être organisé en avril dans le cadre des préparatifs du ministère de la Culture pour inscrire le savon sur la liste du patrimoine mondial, a été annulé en raison de l'invasion de la ville.
Les institutions de Jérusalem ont également été exposées à des tentatives de dissolution et de les rendre incapables de continuer non seulement de combattre l'acte culturel, mais aussi d'empêcher l'accès de fonds à ces associations, comme la suspension de l'accès au financement de l'Association du Forum Jeunesse du Patrimoine de Jérusalem et la fermeture des comptes bancaires, comme cela s'est produit avec le Théâtre de Hakawati, tandis que les autorités d'occupation travaillent à mettre en place tout ce qui pourrait maintenir ces associations inefficaces et arrêter complètement leur activité par des moyens administratifs et juridiques étouffants.
En revanche, dans le quartier de Sheikh Jarrah, l'occupation vise à construire un amphithéâtre, un site pour organiser divers spectacles et un théâtre, et n'impose aucune de ces taxes et restrictions aux associations israéliennes de la ville.
N.S