New York, le 15 mars 2024, WAFA- Riyad Mansour,  observateur permanent de la Palestine auprès des Nations Unies, a envoyé trois lettres identiques adressées au secrétaire général de l'ONU, au président du Conseil de sécurité du mois (Japon) et au président de l'Assemblée générale de l'ONU, appelant à une action pour mettre fin à la guerre génocidaire israélienne en cours contre le peuple palestinien.

L'ambassadeur Mansour a appelé de toute urgence à une intervention mondiale pour protéger des millions d'enfants, de femmes et d'hommes palestiniens dont la vie est menacée en raison des attaques israéliennes en cours dans la bande de Gaza et dans d'autres parties du territoire palestinien occupé, y compris Jérusalem-Est.

Il souligne la situation critique qui a entraîné la mort de 31 341 Palestiniens, dont des enfants, des femmes et des hommes, et blessé plus de 73 000 autres personnes à Gaza au 13 mars, sur une période de cinq mois. Mansour souligne que plus de 70 % des victimes sont des femmes et des enfants.

Ces chiffres ne tiennent pas compte des quelque 8 000 Palestiniens toujours portés disparus sous les décombres de Gaza ou de ceux qui ont disparu en raison d'arrestations et d'autres violations des droits de l'homme par Israël, notamment des violences sexuelles et des actes de torture, explique Mansour dans ses lettres. En Cisjordanie, y compris à Jérusalem-Est, 418 Palestiniens ont été tués et 5 000 autres blessés.

L’ambassadeur palestinien a mis en garde contre les menaces israéliennes d'une invasion à grande échelle de Rafah, qui pourrait mettre en danger imminent la vie de plus de 1,5 million de Palestiniens.

Il a également évoqué l'escalade des provocations et des incitations israéliennes en Cisjordanie, y compris les actions concernant la mosquée Al-Aqsa, soulignant les conséquences dangereuses et de grande envergure si ces actions ne cessent pas.

Mansour a réitéré son appel au Conseil de sécurité à remplir ses obligations en vertu de la Charte en exigeant et en faisant respecter un cessez-le-feu immédiat et à prendre des mesures pour protéger les civils palestiniens contre de nouveaux dommages, en garantissant la mise en œuvre de toutes les résolutions pertinentes.

Il a insisté sur le fait qu’il était impératif de mettre un terme à la violence contre les Palestiniens, notamment aux meurtres, aux blessures, aux déplacements forcés, aux punitions collectives et à la famine utilisée comme tactique de guerre, ainsi qu’à toutes les violations des droits humains perpétrées par l’occupation coloniale israélienne illégale et le système d’apartheid.

Il a souligné qu'un cessez-le-feu immédiat doit s'accompagner d'un arrêt complet des projets israéliens de transfert forcé de civils palestiniens à Gaza, y compris la dernière menace de relocalisation forcée de 1,5 million de civils à Rafah, parmi lesquels plus de 600 000 enfants, vers ce qu'on appelle « îles humanitaires ».

H.A