Paris, le 22 mars 2024, WAFA- Le Conseil exécutif de l'Organisation des Nations Unies pour l'éducation, la science et la culture (UNESCO), lors de sa 219ème session tenue aujourd'hui vendredi à Paris, la capitale française, a adopté une troisième résolution intitulée l'impact et les conséquences de la situation actuelle dans la bande de Gaza en ce qui concerne tous les aspects de la mission de l'UNESCO, après adoption à l'unanimité de deux résolutions relatives à l'État de Palestine : la Palestine occupée et les institutions culturelles et éducatives.
Le ministre des Affaires étrangères et des expatriés, Riyad Al-Maliki, a salué l'adoption de la résolution, soulignant qu'elle est importante pour préserver les droits du peuple palestinien dans les domaines de travail de l'UNESCO, à la lumière des crimes et violations commis par Israël, l'autorité d'occupation illégale, en particulier dans la bande de Gaza, et son mépris du droit international et national.
Ainsi que la Commission humanitaire internationale et les procédures et mesures préventives et temporaires de la Cour internationale de Justice, à la lumière de la politique de deux poids, deux mesures et de l'absence de responsabilité pour les crimes de génocide.
Al-Maliki a souligné que l'adoption de ces résolutions témoigne de la capacité de la communauté internationale à assumer ses responsabilités, notamment en faisant face aux violations et en surveillant les dégâts, afin de mettre en œuvre un plan d'action urgent pour protéger le peuple palestinien, son patrimoine culturel et son histoire, menacés par le colonialisme israélien, et à reconstruire et développer la bande de Gaza.
Il a souligné que l'importance de la résolution réside dans son appel à évaluer la destruction des écoles, des établissements d'enseignement et des monuments historiques et religieux.
Et d’ajouter, à continuer de travailler au renforcement de ces institutions éducatives et culturelles, en fournissant des services et en développant les aptitudes et les compétences dans l'éducation et dans le domaine technique et professionnel. D’œuvrer pour améliorer la sécurité des journalistes dans la bande de Gaza. Tout en appelant l'UNESCO à mettre en œuvre un plan d'action pour un programme d'assistance d'urgence dans la bande de Gaza,
Il a salué le rôle des États membres qui ont apporté une aide financière aux fonds créé par l'UNESCO.
Après l'adoption de la résolution, 44 États membres ont pris la parole, exprimant leur plein soutien à la Palestine.
L'Ambassadeur de l'État de Palestine auprès de l'UNESCO, Munir Anastas, a prononcé une déclaration dans laquelle il a appelé l'UNESCO et la communauté internationale à assumer leurs responsabilités envers le peuple palestinien et à condamner le silence international concernant les crimes de l'occupation à Gaza.
F.N