New York, le 28 mars 2024, WAFA- Le représentant permanent de l'État de Palestine auprès des Nations Unies, le ministre Riyad Mansour, a envoyé jeudi trois lettres identiques au secrétaire général des Nations Unies, au président du Conseil de sécurité de ce mois-ci (Japon) et au président de l'Assemblée générale des Nations Unies, concernant la poursuite par Israël, la puissance occupante, de crimes de guerre et de crimes contre l'humanité en Palestine occupée.
Les lettres traitent des crimes commis par Israël à une échelle sans précédente, en particulier dans la bande de Gaza, dans un mépris total des appels internationaux à mettre fin à ses crimes et à ses violations contre notre peuple palestinien, y compris la résolution 2728 adoptée par le Conseil de sécurité il y a quelques jours, que Israël a immédiatement rejetée.
Dans ses lettres, Mansour a souligné que le Conseil de sécurité devait utiliser tous les outils qui lui étaient disponibles en vertu de la Charte des Nations Unies pour mettre en œuvre ses résolutions, y compris la résolution 2728, maintenir la paix et la sécurité internationales, et agir immédiatement pour assurer un cessez-le-feu immédiat.
En outre, Mansour a mentionné que, depuis que Israël a lancé cette agression contre notre peuple palestinien, et jusqu'à hier, plus de 32 490 Palestiniens ont été tués et près de 75 000 autres blessés dans les attaques aériennes, terrestres et navales continues menées par les forces d'occupation israéliennes sur Gaza. L'écrasante majorité des victimes sont des femmes et des enfants.
Près de 13 500 enfants ont été tués, pendant la guerre de génocide en coure.
De plus, il a souligné que 438 palestiniens, en Cisjordanie et à Jérusalem-Est, ont été tués par les forces de l’occupation et les colons, alors que 5000 ont été blessés.
Mansour a mis en lumière la violation par Israël de toutes ses obligations en tant que puissance occupante, qui continue d'agresser et de punir en masse des civils, et continue de cibler les civiles et des infrastructures, y compris des hôpitaux, en violation de son statut protégé par le droit international humanitaire.
N.S