New York, le 18 avril 2024, WAFA- Le Conseil de sécurité de l'ONU tiendra aujourd'hui, jeudi, sa réunion mensuelle concernant le Moyen-Orient, y compris la question palestinienne, présidée par le ministre des Affaires étrangères de Malte, Ian Borg, dont le pays préside le Conseil ce mois-ci.
Le secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres, devrait prononcer un discours lors de la réunion ministérielle ouverte, mettant notamment en garde contre les répercussions de la détérioration de la situation à Gaza et en Cisjordanie et mettant l'accent sur la solution à deux États.
Le Conseil de sécurité de l'ONU tiendra probablement une session séparée aujourd'hui jeudi ou demain vendredi pour voter sur la demande de l'État de Palestine d'obtenir une adhésion à part entière à l'ONU.
Début avril, la Palestine a demandé au Conseil de sécurité de reconsidérer la demande qu'elle avait soumise en 2011 pour devenir membre à part entière des Nations Unies.
Le bloc régional du Groupe arabe a appelé tous les membres du Conseil de sécurité à voter en faveur du projet de résolution... À tout le moins, nous implorons les membres du Conseil de ne pas faire obstacle à cette initiative cruciale », a déclaré mardi le Groupe arabe.
L'Algérie, membre non permanent du Conseil de sécurité, a rédigé une résolution qui « recommande » à l'Assemblée générale que l'État de Palestine soit admis comme membre des Nations Unies.
Pour que le Conseil approuve une décision, le soutien d’au moins neuf pays est requis, et aucun des membres permanents (États-Unis, Grande-Bretagne, France, Russie et Chine) ne doit utiliser le « veto ».
Si le Conseil de sécurité approuve l'adhésion, sans veto, l'Assemblée générale votera sur l'adhésion à condition que la demande reçoive les deux tiers des 193 membres.
Les Palestiniens – qui ont le statut d’observateur auprès des Nations Unies depuis 2012 – font pression depuis des années pour obtenir une adhésion à part entière.
La présidence palestinienne a exprimé hier sa dénonciation des déclarations faites par la représentante américaine auprès des Nations Unies, Linda Thomas-Greenfield, dans laquelle elle a affirmé que « l’adhésion à part entière de la Palestine aux Nations Unies ne contribuerait pas à parvenir à une solution à deux États au conflit palestino-israélien ».
H.A