Ramallah, le 5 mai 2024, WAFA- Israël devrait être figuré le mois prochain sur la liste noire des Nations Unies des pays et organisations qui nuisent aux enfants dans les zones de conflit.

Selon les estimations, l'insertion d'Israël sur cette liste, qui comprend huit pays, ainsi que des organisations terroristes telles que l'Etat islamique, Al-Qaïda et Boko Haram, serait due à ses crimes dans l'agression en cours contre la bande de Gaza.

Les diplomates israéliens cherchent « en coulisses » à convaincre les Nations Unies de ne pas inclure Israël dans cette liste préparée par l'envoyée des Nations Unies chargée de la situation des enfants dans les zones de conflit armé, Virginia Gamba.

Israël a pu empêcher son inclusion sur cette liste noire l'année dernière, bien que les pays et organisations figurant sur cette liste ne soient pas soumis à des sanctions internationales immédiates, la crainte en Israël est que leur inclusion sur la liste noire ne constitue le début de sanctions, comme un boycott des sociétés commerciales et des sociétés d’armement à leur encontre.

Dans un décompte non définitif, des sources médicales ont confirmé que le nombre de morts dans la bande de Gaza s'est élevé à 34 596, dont une majorité d'enfants et de femmes, tandis que le nombre de blessés s'est élevé à 77 816, depuis le début de l’agression d’occupation israélienne le 7 octobre 2023.

La porte-parole de l'UNICEF, Tess Ingram, qui s'est récemment rendue à Gaza, a déclaré lors d'une conférence de presse à Genève que ce qui l'avait étonnée était « le nombre d'enfants blessés qu'elle a vu », ajoutant : « Pas seulement dans les hôpitaux, mais aussi dans la rue, dans leurs abris temporaires, où ils vivent leur vie définitivement transformée. »

Elle a souligné que les enfants nouvellement déplacés dans le sud de la bande de Gaza reçoivent des quantités d'eau bien inférieures à ce qui est nécessaire pour survivre, et elle s'attend à la mort d'un plus grand nombre d'enfants dans l’enclave palestinienne dans la période à venir, en raison des privations et des maladies.

H.A