Capitales du monde, le 4 mai 2024, WAFA- Le mouvement étudiant s'est étendu à l'intérieur des universités dans un certain nombre de pays, en solidarité avec la Palestine, pour demander le retrait des investissements des entreprises liées à Israël, et l'arrêt de l'agression israélienne continue sur la bande de Gaza depuis le 7 octobre dernier.

Le mouvement étudiant a été déclenché aux États-Unis le 18 avril dernier, lorsque des étudiants opposés à l'agression israélienne contre la bande de Gaza ont commencé un sit-in sur le campus de l'Université Columbia à New York, demandant à son administration de cesser sa coopération académique avec les universités israéliennes et de retirer ses investissements dans des entreprises soutenant l'occupation.

Avec l'intervention des forces de l'ordre et l'arrestation de dizaines d'étudiants, la colère s'est étendue à des dizaines d'universités aux États-Unis, y compris des universités de premier plan, comme Harvard, George Washington, New York, Yale, MIT et la Caroline du Nord, où le nombre d'arrestations lors de manifestations dans les universités américaines a atteint 1 700.

Par la suite, le mouvement étudiant sans précédent en faveur de la Palestine aux États-Unis s'est étendu aux universités de pays tels que la France, la Grande-Bretagne, l'Allemagne, le Canada, la Suisse, l'Inde et l'Australie, qui ont tous connu des manifestations de soutien à leurs homologues universitaires américaines et des demandes d'arrêt de l'agression et de boycott des entreprises qui fournissent des armes à Israël.

En France, des dizaines d'étudiants ont manifesté devant le bâtiment de l'Institut Sciences Po, avant d'être évacués par la police, puis se sont rassemblés au bout d'une rue fermée après l'évacuation du bâtiment et ont scandé "Nous sommes toujours là, même si Sciences Po ne nous veut pas" et "Vive la lutte du peuple palestinien".

Lors d'un rassemblement de soutien à la cause palestinienne au Panthéon de Paris, auquel ont participé des jeunes et des députés de la gauche radicale, le chef du parti " France patriotique " Jean-Luc Mélenchon a déclaré: " J'ai le devoir de défendre l'engagement des jeunes qui luttent contre le génocide à Gaza. J'invite tous ceux qui le peuvent à les rejoindre et à les soutenir moralement et matériellement. "

Des dizaines d'étudiants ont manifesté à l'Institut d'études politiques de Lyon et à l'entrée d'un campus de Saint-Étienne, près de Lyon, avant d'être évacués par la police.

Des centaines d'étudiants ont également manifesté dans une salle d'un bâtiment de l'Université de Lausanne, réclamant un boycott académique des institutions israéliennes et un cessez-le-feu immédiat et permanent dans la bande de Gaza.

La scène se reproduit dans d'autres pays, dont le Mexique, où des dizaines d'étudiants et d'activistes pro-palestiniens au Mexique ont dressé des tentes devant l'Université nationale autonome du Mexique, la plus grande université du pays, pour demander l'arrêt de la guerre contre Gaza.

De plus, les étudiants ont déployé des drapeaux palestiniens au-dessus de leur camp de protestation, ont chanté des slogans tels que " Vive la Palestine libre ", " La Palestine vaincra ", et ont demandé au gouvernement mexicain de rompre les relations diplomatiques et commerciales avec Israël.

N.S