Djeddah, le 6 mai 2024, WAFA- La 15ème Conférence islamique au sommet des États membres de l'Organisation de la coopération islamique (OCI) a commencé ses délibérations à Banjul, la capitale de la Gambie, en présence de Leurs Majestés, Excellences et Altesses, les chefs d'État et de gouvernements des États membres de l'OCI, ainsi que de hauts dignitaires des États non membres.

Le 15ème sommet islamique s'est tenu à la lumière des développements dangereux et sans précédent qui se produisent dans la cause palestinienne, en particulier les crimes de l'agression militaire brutale israélienne contre le peuple palestinien, en particulier dans la bande de Gaza.

Le secrétaire général de l'Organisation de la coopération islamique (OCI), Hissein Taha a souligné que la cause palestinienne reste la question centrale de l'OCI et a exhorté les États membres à redoubler d'efforts pour mobiliser la responsabilité de la communauté internationale afin de mettre fin à l'agression et au génocide contre le peuple palestinien à Gaza et en Cisjordanie, y compris Jérusalem.

Il a appelé les États membres de l'OCI à continuer de mobiliser le soutien international pour la reconnaissance de l'État de Palestine et à l'aider à devenir membre à part entière des Nations Unies.

Le Secrétaire général a annoncé la création d'un observatoire des médias au Secrétariat général de l'OCI pour documenter et mettre en lumière, au sein des médias, le nombre de martyrs, de blessés, de détenus et divers crimes de l'occupation israélienne.

L'OCI travaille également simultanément à l'activation de l'Observatoire juridique pour documenter les crimes israéliens, conformément à la décision du récent sommet arabo-islamique de Riyad.

En outre, Hissein Taha a réaffirmé l'engagement de l'OCI à relever les défis politiques et humanitaires urgents auxquels sont confrontés les États membres de l'OCI.

Les dirigeants des pays islamiques ont appelé à un cessez-le-feu immédiat et inconditionnel contre l'agression globale contre le peuple palestinien dans la bande de Gaza, ainsi qu'à la fourniture d'une aide humanitaire, médicale et de secours, à la fourniture d'eau et d'électricité et à l'ouverture des couloirs humanitaires pour acheminer une aide urgente à l’enclave palestinienne sans obstacles et de manière adéquate.

Ils ont mis en garde contre le danger de poursuivre le crime de génocide et de nettoyage ethnique, notamment la famine, la privation d'eau et l'empêchement de l'accès au carburant, ce qui a conduit à un véritable désastre pour tous les secteurs de la santé et de l'humanitaire.

Ils ont affirmé leur rejet catégorique à toute tentative de déplacement, d'expulsion ou de transfert forcé du peuple palestinien sur sa terre.

H.A