Santiago, le 6 mai 2024, WAFA- L'Ambassade de l'État de Palestine au Chili a inauguré dans son siège dans la capitale, Santiago, un mémorial à la mémoire des journalistes martyrs, et pour ceux qui travaillent toujours pour couvrir l'agression israélienne contre la bande de Gaza.
L'ambassadrice de l'État de Palestine au Chili, Vera Baboun, a exprimé sa fierté envers tous les courageux journalistes qui ont enduré de grandes difficultés et ont été tués, blessés et arrêtés par l'occupation israélienne pour avoir révélé la vérité sur l’agression brutale contre Gaza.
« Personne ne devrait être exposé à un danger simplement en faisant son travail, tandis que les journalistes palestiniens qui couvrent la guerre génocidaire contre notre peuple à Gaza sont confrontés chaque jour à de grands défis et difficultés dus à l'occupation israélienne qui coupe l'électricité et les communications, à la destruction des institutions médiatiques, la destruction du matériel des journalistes ».
Pour sa part, le chef du Syndicat des journalistes, Nasser Abu Bakr, a déclaré : « Les journalistes à Gaza travaillent sous les bombardements parmi les corps des martyrs, sans nourriture ni eau. Les communications et Internet sont généralement coupés, et cela ne s’est jamais produit dans l’histoire de l’humanité. Israël fait cela dans le but que le monde ne connaisse pas la vérité. »
Abu Bakr a exprimé sa fierté de recevoir le Prix « Liberté de la presse » pour l'année 2024 de l'UNESCO au nom des journalistes de Gaza couvrant la guerre, dans le pays du Chili, qui a un grand lien historique avec la Palestine.
L'ambassade palestinienne a annoncé un concours artistique en l'honneur de la liberté de la presse, visant à perpétuer l'esprit des journalistes martyrs qui rapportent la vérité chaque jour.
Cela fait suite à la conclusion de la conférence internationale pour la Journée mondiale de la liberté de la presse 2024 organisée par l'UNESCO dans la capitale chilienne, où le chef du Syndicat des journalistes, Nasser Abu Bakr, a reçu le Prix mondial de la liberté de la presse UNESCO-Guillermo Cano au nom de tous les journalistes palestiniens qui ont couvert la guerre à Gaza.
Il a dit : « Notre perte est énorme. C'est la perte de tous les journalistes en Palestine. La presse entière a été détruite à Gaza. Cinq journalistes sont portés disparus, ainsi que des centaines de familles de journalistes ont été tuées, plus de 1 500 maisons de journalistes ont été démolies et des dizaines d’enfants de journalistes sont devenus orphelins. »
« Depuis le début de la guerre génocidaire contre Gaza, 135 journalistes et travailleurs du secteur des médias ont été tués, en plus de la destruction des sièges de plus de 80 médias. Il a déclaré : « Il s'agit du carnage de journalistes le plus horrible de l'histoire depuis l'existence du journalisme dans le monde. »
H.A
