Pays-Bas, le 6 mai 2024, WAFA - Des étudiants ont installé aujourd'hui lundi, un camp sur le campus de l'Université d'Amsterdam et ont exigé que l'université rompe tous ses liens avec Israël dans le contexte de son agression contre Gaza.
Des images publiées par les médias néerlandais montraient une dizaine de tentes sur l'herbe entre les bâtiments universitaires et des dizaines d'étudiants portant le keffieh palestinien.
D’autres images montraient des banderoles sur le site, dont l’une disait : « Camp de solidarité de Gaza ». Une autre pancarte appelait au boycott avec le dessin d'un drapeau israélien avec des mains tachées de rouge foncé.
Le mouvement étudiant a été déclenché aux États-Unis d'Amérique, le 18 avril, lorsque des étudiants rejetant l'agression israélienne sur la bande de Gaza, ont commencé un sit-in sur le campus de l'Université Columbia à New York, exigeant que son administration mette fin à sa coopération universitaire avec les universités israéliennes et retirer ses investissements dans les entreprises qui soutiennent l’occupation.
Les étudiants des universités américaines cherchent à faire pression sur l’administration américaine pour qu’elle retire les investissements de l’État occupant et des entreprises qui le soutiennent, et qu’elle boycotte les universités israéliennes complices du génocide du peuple palestinien.
Plus tard, le mouvement étudiant sans précédent en faveur de la Palestine aux États-Unis, s’est étendu aux universités de pays comme la France, la Grande-Bretagne, l’Allemagne, le Canada, la Suisse, l’Inde et l’Australie, qui ont tous été témoins de manifestations de soutien à leurs homologues des universités américaines et de revendications de mettre fin à l’agression et boycotter les entreprises qui fournissent des armes à Israël.
L'occupation israélienne poursuit son agression terrestre, maritime et aérienne contre la bande de Gaza depuis le 7 octobre, qui a entraîné la mort de 34 735 citoyens, dont une majorité d'enfants et de femmes, et plus de 78 108 blessés, tandis que des milliers de victimes restent sous contrôle. les décombres.
F.N
