Kuala Lampur, le 8 mai 2024, WAFA- La Malaisie a fermement condamné mercredi le bombardement par l'armée israélienne du bâtiment de la municipalité de Rafah, appelant la communauté internationale à intensifier ses efforts pour faire pression sur le régime israélien afin qu'il mette fin à ses « actes criminels flagrants ».

Le ministère des Affaires étrangères a publié une déclaration condamnant les dernières attaques israéliennes contre Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, le 6 mai, qui ont tué 19 personnes.

« Les attaques israéliennes ne font que démontrer l'intransigeance d'Israël et sa réticence à œuvrer pour la paix », a-t-il déclaré.

« Le régime israélien est déterminé à poursuivre un génocide et une guerre d'extermination contre les Palestiniens assiégés. En tant que tel, Israël mérite la plus forte condamnation de la communauté internationale », a déclaré le ministère.

Il a ajouté que les attaques continues des forces israéliennes contre les civils à Rafah sont « sans équivoque odieuses et répréhensibles, d'autant plus que des enfants, des femmes et les plus vulnérables innocents se réfugient dans des camps densément peuplés ».

L'armée israélienne a commencé mardi son invasion de la zone orientale de Rafah, prenant d'assaut et occupant le côté palestinien du passage de Rafah avec l'Egypte, fermant ainsi la seule porte d'entrée de Gaza vers le monde extérieur.

Lundi, les forces israéliennes ont émis des ordres d'évacuation pour les Palestiniens de l'est de Rafah, largement interprétés comme un prélude à l'attaque tant redoutée d'Israël contre la ville, qui abrite environ 1,5 million de Palestiniens déplacés.

Israël a entamé une offensive dévastatrice contre la bande de Gaza depuis le 7 octobre 2023. Depuis lors, près de 34 800 Palestiniens ont été tués à Gaza, dont une grande majorité de femmes et d’enfants, et 78 100 autres ont été blessés, selon les autorités sanitaires palestiniennes.

Sept mois après le début de la guerre israélienne, de vastes étendues de Gaza étaient en ruines, poussant 85 % de la population de l’enclave au déplacement interne au milieu d’un blocus paralysant de nourriture, d’eau potable et de médicaments, selon l’ONU.

H.A