New York, le 8 mai, 2024,WAFA- Le Représentant permanent de l'État de Palestine auprès des Nations Unies, Riyad Mansour, a envoyé mercredi trois lettres identiques au Secrétaire général des Nations Unies, au Président du Conseil de sécurité pour ce mois (Mozambique) et au Président de l'Assemblée générale des Nations Unies, concernant l'escalade d'Israël, puissance occupante, dans ses agressions violentes, y compris des actes de terrorisme, contre la population civile palestinienne soumise à son occupation illégale, y compris les attaques contre Rafah, où se trouve la majorité des civils à Gaza.
Mansour a évoqué le scénario horrible qui se déroule actuellement à Rafah, où vivent 1,5 million de Palestiniens, la plupart dans des tentes temporaires après avoir fui du nord de Gaza en quête de sécurité et conformément aux promesses israéliennes, et aux ordres émis par l'occupation israélienne à plus de 100 000 civils dans l'est de Rafah pour « évacuer » la zone et se diriger vers les zones d'Al-Mawasi et de Khan Yunis, qui avaient été détruites.
Mansour a souligné que le Conseil de sécurité doit exiger la fin de cette agression criminelle israélienne, qui constitue une menace grave à la paix et à la sécurité internationales et à la protection de la population civile palestinienne, conformément au droit international et aux résolutions pertinentes du Conseil de sécurité, notamment la résolution 2712, 2720 et 2728.
Mansour a souligné à la nécessité de prendre des mesures immédiates pour soutenir les obligations juridiques internationales, y compris les obligations découlant du droit humanitaire et du droit des droits de l'homme, et conformément aux ordonnances de mesures provisoires contraignantes émises par la Cour internationale de Justice en janvier et mars 2024.
Mansour a attiré l'attention de toute urgence sur le sort des femmes, des enfants et d'autres civils, qui vivent dans une souffrance et une misère indescriptibles, soulignant le martyre de plus de 15 000 enfants palestiniens et de 10 000 femmes par d'Israël au cours des sept derniers mois.
Mansour a également appelé le Conseil de sécurité à remplir immédiatement ses obligations en vertu de la Charte, et à mettre un terme à l'obstruction des mesures que le Conseil doit prendre face à cette horrible situation, en plus d'assurer une protection et d'assurer une sécurité, une rapidité et une sécurité accrues un accès sans entrave à l’aide humanitaire ainsi qu’aux travailleurs humanitaires.
K.R
