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Accueil international 10/May/2024 04:07 PM

Le système de santé dans la bande de Gaza est à un point de rupture, prévient l'OMS

Le système de santé dans la bande de Gaza est à un point de rupture, prévient l'OMS

Genève, le 10 mai 2024, WAFA- L'Organisation mondiale de la santé (OMS) a averti aujourd'hui que le système de santé dans la bande de Gaza est au bord de l'effondrement complet en raison de l'arrêt du flux de carburant suite à la fermeture des postes frontières de Rafah et Karm Abu Salem.

La porte-parole de l'OMS, Margaret Harris a fait ces remarques lors de la conférence de presse hebdomadaire au bureau des Nations Unies à Genève, évoquant la situation désastreuse dans la bande de Gaza assiégée, qui fait actuellement face à une attaque israélienne dévastatrice.

Harris a déclaré que l'OMS avait soutenu certains centres de santé à Gaza, notamment l'hôpital Nasser, suite à l'attaque terrestre israélienne contre Rafah le 6 mai. Elle a souligné que cette action a été menée « dans le cadre d'un plan d'urgence » malgré l'attaque terrestre contre Rafah, au sud de l’enclave palestinienne déchirée par la guerre en cours.

Soulignant l'importance de l'arrivée du carburant dans la bande de Gaza, Harris a déclaré : « Sans carburant, tout dans nos hôpitaux s'arrêtera et les traitements vitaux ne seront plus possibles ici. »

Elle a ajouté : « Sans carburant, tout le système de santé s'effondrera », soulignant que la destruction de l'accès aux soins « sera catastrophique pour tout le monde ».

Les troupes d'occupation israéliennes ont continué de fermer le point de passage commercial de Karm Abu Salem pour le sixième jour consécutif et celui de Rafah pour le quatrième jour.

Israël a pilonné la bande de Gaza depuis le 7 octobre 2023. Depuis lors, La guerre israélienne a tué plus de 34 900 Palestiniens, pour la plupart des femmes et des enfants, tandis que quelque 78 500 autres ont été blessés.

Plus de sept mois après le début de la guerre génocidaire d’Israël, de vastes étendues de Gaza étaient en ruines, poussant 85 % de la population de l’enclave au déplacement interne au milieu d’un blocus paralysant de nourriture, d’eau potable et de médicaments, selon l’ONU.

H.A

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