Ramallah, le 11 mai 2024, WAFA- Le Syndicat des journalistes palestiniens a réaffirmé que ses efforts pour juger les assassins de la journaliste Sherin Abu Aqla, assassinée par l'occupation israélienne, ont été constamment surveillés dans le cadre de sa politique systématique de ciblage et de meurtre de journalistes.
Le syndicat, dans un communiqué publié ce soir, a dénoncé la politique de silence persistante de la Cour pénale internationale et le fait que le procureur général de la Cour n'ait pas annoncé la procédure d'ouverture d'enquête, deux ans après le meurtre de Sherine.
Le communiqué du syndicat ajoute: " Le syndicat, qui commémore le deuxième anniversaire de l'assassinat de la collègue journaliste Sherine, affirme que le meurtre de Sherine ne tombera pas dans l'oubli et que tous ses collègues de la profession de journaliste et notre peuple en général n'oublieront pas ce jour noir où l'occupation a assassiné l'icône des médias palestiniens Sherine Abu Aqla. "
Dans ce contexte, le syndicat et la Fédération internationale des journalistes, représentants de tous les journalistes du monde, ont appelé à la plus large campagne médiatique arabe et internationale pour faire pression sur Karim Khan afin qu'il ouvre une enquête et commence à appeler les tueurs et leurs responsables dans l'État occupant pour les enquêter et à commencer à prendre les mesures légales prévues par les lois de la cour et prévues par le droit international et le droit international humanitaire pour que les auteurs de crimes contre les journalistes ne soient pas punis.
En outre, le syndicat a indiqué qu'elle avait déposé une plainte en date du 21 septembre 2022, dans le cas de l'assassinat d'Abo Aqla et avant cela, elle avait déposé une autre plainte contre l'assassinat des journalistes martyrs Ahmad Abu Hussein et Yasser Murtaza.
Le syndicat a expliqué qu'il était en partenariat avec la Fédération internationale des journalistes pour la troisième plainte auprès de la Cour sur le meurtre et l'assassinat de plus de 135 journalistes à Gaza, qui sera présentée à la Cour pénale internationale au cours des prochaines semaines.
N.S
