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450 000 Palestiniens déplacés de force de Rafah alors que les bombardements israéliens se poursuivent

450 000 Palestiniens déplacés de force de Rafah alors que les bombardements israéliens se poursuivent

Gaza, le 14 mai 2024, WAFA- L'Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine (UNRWA) a rapporté qu'environ 450 000 Gazaouis ont été déplacés de force de la ville située à l'extrême sud de la bande de Gaza sous les ordres d'évacuation israéliens depuis le 6 mai.

Louise Waterridge la porte-parole de l’UNRWA, dans un message sur la plateforme X, alors qu’elle se trouvait dans l’ouest de Rafah,  a déclaré que les familles palestiniennes s’étaient déplacées le plus à l’ouest possible, où elles avaient maintenant atteint la plage et  se sont réveillées aujourd’hui sous les bombardements des canonnières israéliennes.

Elle a ajouté : « La zone intérieure de Rafah est désormais devenue une ville fantôme. Il est difficile de croire que plus d'un million de personnes résidaient ici il y a à peine une semaine.

Les Nations Unies avaient mis en garde contre une catastrophe « majeure » si les forces d’occupation israéliennes lançaient une attaque directe sur la ville, où se rassemblent environ 1,4 million de personnes, dont la majorité sont des déplacées.

L'UNRWA a indiqué que les rues sont vides à Rafah alors que les familles continuent de fuir en quête de sécurité.

Et d’ajouter que les gens sont constamment confrontés à une fatigue, à la faim et à la peur. Il n'y a pas d'endroit sûr. Un cessez-le-feu immédiat est le seul espoir.

L'agence des Nations Unies a ajouté dans un autre article : « Les familles continuent de fuir partout où elles le peuvent, y compris dans les décombres à la recherche de sécurité. Mais il n'y a rien de tel à Gaza. »

L'UNRWA a également averti que les infrastructures de Khan Yunis étaient  complètement détruites.

Et de poursuivre: « Il n’y a ni eau, ni électricité, ni assainissement, les personnes déplacées fuyant Rafah retournent dans des zones détruites qui ne sont en aucun cas adaptées à la vie ».

F.N

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