Bruxelles, le 27 mai 2024, WAFA - Le président du Conseil européen, Charles Michel, a appelé aujourd'hui lundi, le gouvernement d'occupation israélien à respecter pleinement la Cour internationale de Justice et à cesser immédiatement son attaque contre Rafah dans le sud de la bande de Gaza, suite au massacre commis par les forces d'occupation la nuit dernière en bombardant les tentes des personnes déplacées dans la ville, entraînant la mort et les blessures de dizaines de citoyens.
Michel a déclaré dans son message sur la plateforme « X » à propos du massacre de Rafah : « C'est horrible de voir des civils palestiniens innocents tués lors de la récente attaque. Il n'y a pas de zone sûre pour les personnes déplacées à Rafah.
Michel a renouvelé l'appel à "mettre en œuvre un cessez-le-feu immédiat", exigeant "le respect du droit international et du droit international humanitaire".
Et d’ajouté : « Je rappelle au gouvernement israélien que l’accord d’association entre l’Union européenne et Israël était et doit rester fondé sur le respect des droits de l’homme et du droit international, conformément à nos valeurs. »
Le responsable de la politique étrangère de l'Union européenne, Josep Borrell, a lui aussi condamné, dans un message sur la plateforme « X », le massacre commis par les forces d'occupation à Rafah.
« Je suis horrifié par les nouvelles en provenance de Rafah concernant les raids israéliens qui ont entraîné la mort de dizaines de personnes déplacées, dont de jeunes enfants », a déclaré Borrell. « Je condamne cela dans les termes les plus fermes. »
Et de poursuivre: "Il n'y a aucun endroit sûr à Gaza. Ces attaques doivent cesser immédiatement. Les ordres de la Cour internationale de Justice et le droit international humanitaire doivent être respectés par toutes les parties."
Il convient de noter que le massacre de Rafah a eu lieu seulement deux jours après que la Cour internationale de Justice, la plus haute instance judiciaire des Nations Unies, ait donné l'ordre à Israël, puissance occupante, de cesser immédiatement ses opérations militaires dans le gouvernorat de Rafah et de maintenir l'ouverture du passage de Rafah, pour permettre l'entrée de l'aide humanitaire dans la bande de Gaza.
Depuis le 6 mai, Israël a lancé une attaque terrestre sur Rafah et, le lendemain, il a occupé le côté palestinien du passage terrestre de Rafah, empêchant ainsi le flux de l'aide humanitaire et la sortie des malades et des blessés pour se faire soigner.
L'occupation israélienne poursuit son agression contre la bande de Gaza, par voie terrestre, maritime et aérienne, depuis le 7 octobre dernier, qui a entraîné la mort de 36 050 citoyens, dont une majorité d'enfants et de femmes, et 81 026 blessés, un bilan infini, car des milliers de victimes sont encore sous les décombres.
F.N