New York, le 1er juin 2024, WAFA- Riyad Mansour, Représentant permanent de l'État de Palestine auprès des Nations Unies, a souligné la nécessité pour tous les États et organisations qui font des dons à l'Office des Nations Unies pour l'emploi et l'occupation des réfugiés palestiniens (UNRWA), et pour les membres de son Comité consultatif, de travailler à sa défense et à assurer la poursuite de ses opérations indispensables, avec le soutien politique et financier nécessaire, jusqu'à ce qu'une solution juste soit trouvée à la situation des réfugiés de Palestine, conformément au droit international et aux résolutions pertinentes, y compris la résolution 194.
Cela ressort de trois lettres identiques envoyées par l'ambassadeur Mansour au Secrétaire général des Nations Unies, au président du Conseil de sécurité du mois (Mozambique) et au président de l'Assemblée générale des Nations Unies, concernant la poursuite par Israël, la puissance occupante, de l'attaque de génocide contre la population civile palestinienne et toutes les manifestations de la vie dans la bande de Gaza, y compris Rafah, ainsi que la poursuite de l'attaque israélienne contre les Nations Unies, en particulier l'agence UNRWA.
Mansour a souligné l'intensification de l'incitation, des menaces et des attaques directes israéliennes contre l'UNRWA dans le contexte de l'incapacité de la communauté internationale, y compris du Conseil de sécurité, à sanctionner de telles attaques flagrantes contre une agence des Nations Unies par un État membre de l'organisation, notant que 170 installations de l'UNRWA ont été endommagées ou détruites par les forces d'occupation israéliennes, que certaines écoles ont été entièrement démolies, que 192 de ses employés ont été tués dans les bombardements israéliens sur Gaza, qu'Israël a détenu un certain nombre de ses employés et les a soumis à des traitements physiques et psychologiques, y compris la torture.
Il a également souligné que le complexe de l'UNRWA à Jérusalem-Est occupée avait été l'objet d'attaques d'incendie criminel et de violentes "manifestations" par des extrémistes et des colons israéliens, ainsi que l'interdiction de l'entrée du commissaire général de l'UNRWA, Philippe Lazzarini, dans la bande de Gaza, des restrictions de visa pour le personnel international et l'accès du personnel palestinien à toute la Cisjordanie, en particulier à Jérusalem-Est occupée.
En outre, il a affirmé que toutes ces actes sont des violations dangereuses de la convention des Nations Unies et la convention des Nations Unies sur les privilèges et immunités, la quatrième convention de Genève et les résolutions connexes du Conseil de sécurité.
Mansour a affirmé qu'il est du devoir de tous les États membres d'agir conformément à leurs obligations en vertu de la Charte, y compris en vertu des articles 100, 104 et 105, et qu'il était du devoir du Conseil de sécurité, de l'Assemblée générale et du Secrétaire général de défendre l'UNRWA et les Nations Unies dans leur ensemble.
Il a déclaré que l'ampleur et la portée des attaques contre le personnel et les locaux des Nations Unies au cours des huit derniers mois nécessitaient la création d'une commission d'enquête indépendante par l'organe des Nations Unies concerné, afin de garantir la responsabilité et de souligner l'inviolabilité du droit international.
N.S