Riyad, le 5 juin 2024, WAFA- La présidente de l'Autorité de la qualité de l'environnement, Nisrin Al-Tamimi, a mis en lumière les défis environnementaux en Palestine, lors de sa participation à la session de dialogue de haut niveau, qui s'est tenue en marge du Forum arabe pour l'environnement, organisé à Riyad, en Arabie saoudite, pour discuter des politiques incitatives à l'expansion des initiatives et des programmes de réhabilitation des terres.
Elle a souligné que le développement durable représente un axe essentiel lié à la question des terres, de leur réhabilitation et du renforcement de la capacité de résilience des citoyens, dont le concept en Palestine diffère un peu du concept général de la résilience, car il va au-delà des menaces naturelles, à celles liées à l'occupation, au principe de la défense de la terre, de sa protection, de la lutte pour la conserver et de la maintenir, aux côtés des autres questions liées à la fourniture de services et aux possibilités de résilience fondamentales du citoyen.
En outre, elle a souligné l'accroissement rapide de la superficie des terres dégradées en Palestine, ce qui met en garde contre de nombreux risques et menaces, qui nécessitent une confrontation et des interventions sérieuses pour arrêter et inverser cette dégradation, soulignant que le paquet de politiques nationales et d'interventions politiques vise à protéger, développer et préserver les ressources naturelles, qu'il s'agisse de terres agricoles, de réserves naturelles, de zones de biodiversité et autres.
Elle a mis en lumière ce qui se passe dans la bande de Gaza, une guerre de génocide utilisant différents types d'armes, y compris la destruction des écosystèmes par la destruction massive de l'environnement naturel, des composantes de la biodiversité végétale et animale, la destruction des habitats des animaux sauvages, l'érosion des terres, la pollution de l'eau, du sol et de l'air.
Elle a souligné que la réhabilitation des terres détruites, drainées et polluées n'est pas facile, mais nécessite de nombreuses années de traitement et de récupération et nécessite des investissements et des coûts élevés, d'autant plus que la pollution des terres nécessite des études et l'analyse d'échantillons pour réutiliser les ressources naturelles.
N.S
