New York, le 27 juin 2024, WAFA- Un porte-parole de l'ONU a déclaré mercredi : « nous ne nous retirons pas de Gaza », rejetant les affirmations du contraire.

« Nous essayons simplement de trouver l'espace dans lequel nous opérons dans des conditions qui répondent à nos normes très basiques et assez simples », a déclaré Stéphane Dujarric aux journalistes.

Soulignant que l'ONU n'agit pas sous la protection de l'armée israélienne, Dujarric a déclaré : « Nous empruntons en quelque sorte des chemins différents, mais la voie du succès ici est un cessez-le-feu, c'est notre capacité à avoir un accès humanitaire complet et sans entrave. » 

Le Bureau des Nations Unies pour la coordination des affaires humanitaires (OCHA) a déclaré que l'insécurité et les hostilités actives dans le sud de Gaza constituent toujours un « obstacle majeur » aux opérations humanitaires, a-t-il ajouté.

« L'une des contraintes majeures et persistantes est que l'approvisionnement au passage de Kerem Abu Salem reste un obstacle majeur. Pour ce faire, les organisations humanitaires sont exposées à des activités criminelles le long de l'unique route qu'elles ont été obligées d'emprunter, au milieu des opérations militaires israéliennes à proximité. Les autorités israéliennes continuent de restreindre l'utilisation des routes alternatives", a-t-il déclaré.

Concernant la distribution de l'aide depuis la jetée flottante construite par les États-Unis à Gaza, Dujarric a déclaré que l'ONU examinait toujours la situation sécuritaire et n'avait pas distribué d'aide à partir de là parce que les conditions nécessaires n'étaient pas remplies.

« Que d'autres organisations non-ONU l'acceptent, c'est une question à laquelle d'autres doivent répondre. Mais nous, en tant qu'ONU, ne choisissons pas, (nous) n'avons pas encore l'environnement dont nous avons besoin pour récupérer cette aide », a-t-il ajouté.

H.A