Beyrouth, le 28 juin 2024, WAFA- Les Églises pour la paix au Moyen-Orient (CMEP) ont exprimé leur solidarité avec les Églises de Terre Sainte, à l'heure où les tentatives des autorités d'occupation israéliennes de percevoir des impôts sur leurs biens, les considérant de menace sur la durabilité du travail des églises.

CMEP a déclaré vendredi dans un communiqué, qu'elle est consciente du préjudice que ces mesures juridiques pourraient causer à la diminution de la présence chrétienne dans ce pays, appelant à la protection du statu quo qui garantit la liberté religieuse en terre Sainte.

Et de poursuivre que le 23 de ce mois, les autorités d'occupation ont informé les églises de Jérusalem, Jaffa et Nazareth qu'elles entameraient des poursuites judiciaires contre elles en raison du non-paiement des taxes foncières.

Les chefs des églises et les patriarches représentant le Patriarcat grec orthodoxe, le Patriarcat arménien orthodoxe, le Patriarcat latin, l'Église épiscopale anglicane et le Gardien des Terres Saintes, ont signé une lettre commune dans laquelle ils dénoncent ces mesures comme une violation du droit international, rejetant l'attaque contre l'Église et la présence chrétienne en Terre Sainte.

« Ces mesures portent atteinte aux droits historiques et légaux des Églises et contredisent les accords antérieurs entre les Églises et Israël. Elles violent également le statu quo sacré qui existe et a été affirmé à plusieurs reprises à Jérusalem et en Terre Sainte depuis la création de l’Église. »

 La publication du décret royal dans l’Empire ottoman en 1757, garantissant l’accès de toutes les religions à ce lieu saint et garantissant que les gens vivent en paix dans ce lieu saint. 

Et d’ajouter que ces taxes pourraient causer un préjudice irréparable aux églises, à la communauté chrétienne et aux nombreux services sociaux qu'elles fournissent, notamment les écoles, les églises, les maisons de retraite, les hôpitaux, les jardins d'enfants et les orphelinats, et les églises seront contraintes de cesser de continuer à fournir ces services sociaux.

F.N