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Accueil international 17/July/2024 10:02 PM

Guterres devant le Conseil de sécurité : la situation humanitaire à Gaza est une « honte morale pour nous tous »

Guterres devant le Conseil de sécurité : la situation humanitaire à Gaza est une « honte morale pour nous tous »

 

New York ,le 17 juillet , 2024, WAFA- Le secrétaire général des Nations Unies, António Guterres, a averti que « le système de soutien humanitaire à Gaza est sur le point de s'effondrer complètement », alors que l'agression israélienne contre la bande de Gaza se poursuit depuis plus de 9 mois.

C'est ce qui ressort du discours du Secrétaire général prononcé en son nom par son chef de cabinet, Courtenay Rattray, devant une réunion tenue mercredi par le Conseil de sécurité de l'ONU sur la situation au Moyen-Orient, y compris la question palestinienne, présidée par Le ministre russe des affaires étrangères Sergueï Lavrov.

Guterres a souligné que rien ne justifie une « punition collective du peuple palestinien ».

Rattray, au nom du Secrétaire général, a déclaré que l'entrée et l'acheminement généralisés de l'aide humanitaire dans tout Gaza sont essentiels à la survie et au bien-être des civils.

Alors que tous les regards sont tournés vers Gaza, le Secrétaire général a déclaré par la voix de son chef de cabinet que la Cisjordanie occupée, y compris Jérusalem-Est, était confrontée à des « conditions périlleuses ».

Il a souligné que "plus de 550 Palestiniens ont été tués depuis le 7 octobre - dont 138 enfants - pour la plupart aux mains des forces israéliennes".

Il a souligné que "les colonies israéliennes constituent une violation flagrante du droit international et un obstacle majeur à la paix", soulignant "à la nécessité pour Israël de garantir la sûreté et la sécurité des  palestiniens".

Le Secrétaire général a appelé à parvenir dès maintenant à un accord sur un cessez-le-feu à Gaza, notant que « la situation humanitaire à Gaza est une honte morale pour nous tous ».

Guterres a réitéré « à la nécessité de traiter tous les détenus avec humanité et de libérer ceux détenus sans motif légal ».

L'Observateur permanent de l'État de Palestine auprès des Nations Unies, Riyad Mansour, a déclaré qu'Israël commet des crimes ouvertement et à plusieurs reprises devant le monde, et ne fait pratiquement aucun effort pour dissimuler ses crimes, et  les membres de son armée n'hésitent pas à partager enregistrements de ces crimes avec le reste du monde.

Il a ajouté dans son discours devant le Conseil de sécurité, réuni mercredi pour discuter la situation au Moyen-Orient, y compris  la question de Palestine, que "ce qui se passe à Gaza sera enregistré comme le génocide le plus documenté de l'histoire".

  Il a souligné que nous voyons Israël commettre depuis des mois un crime qui équivaut à une catastrophe humanitaire, provoquant la famine et, en outre, utilisant la famine, la sécheresse et la propagation des maladies comme armes dans cette guerre.

De son côté , le ministre russe des affaires étrangères Sergueï Lavrov, dont le pays assure ce mois-ci la présidence tournante du Conseil de sécurité, a déclaré que « la région du Moyen-Orient est confrontée à des risques sans précédent pour la sécurité, le bien-être et la vie de sa population ».

La représentante permanente du Guyana auprès des Nations Unies, Caroline Rodriguez Birkett, a déclaré que son pays espérait que la résolution 2735 du Conseil de sécurité parviendra à faire taire le bruit des bombes et des balles, qui pleuvent encore sur la bande de Gaza, soulignant que « le silence est assourdissant concernant la solution possible pour mettre fin à la guerre à Gaza.

La représentante des États-Unis, Linda Thomas-Greenfield, a déclaré : « son pays poursuit ses efforts, aux côtés du Qatar, de l'Égypte et d'autres partenaires, pour parvenir à un cessez-le-feu immédiat, libérer les otages et fournir de l'aide aux Palestiniens dans le besoin».

Le ministre koweïtien des affaires étrangères, Abdullah Al-Yahya, a déclaré que Gaza était devenue une sombre scène de dévastation, avec 40 000 personnes sont tombées en martyr , pour la plupart des femmes et des enfants, ajoutant que « le nombre total de victimes sous les décombres est inconnu ».

Il a déclaré : « Israël a transformé les écoles en champs de bataille et les hôpitaux en scènes de douleur et d'impuissance, et malgré les efforts visant à mettre un terme à ces attaques, Israël continue de prendre des vies sans aucune discrimination ».

Le ministre des affaires étrangères de Bahreïn, Abdul Latif bin Rashid Al-Zayani, a déclaré qu'avec la poursuite de la guerre dans la bande de Gaza, le Moyen-Orient tout entier « se trouve à la croisée des chemins ».

Le ministre libanais des affaires étrangères et des Émigrants, Abdallah Bou Habib, a mis en garde contre le risque de voir la guerre s'étendre à son pays, citant des dizaines de déclarations de hauts responsables israéliens dans lesquelles ils menaçaient de brûler sa patrie et de la « ramener à l'âge de pierre.

En condamnant les massacres israéliens commis contre des civils palestiniens innocents, Al-Taher Salem Al-Baour, chargé de diriger le ministère des affaires étrangères et de la coopération internationale au sein du gouvernement d'unité nationale libyen, a déclaré que les différentes décisions adoptées ne sont encore que « de l'encre sur du papier ». 

L'envoyé spécial de la Suisse pour le Moyen-Orient et l'Afrique du Nord, Wolfgang Amadeus Brulhart, a souligné que l'échec de la mise en œuvre des quatre résolutions du Conseil sur la situation depuis le 7 octobre 2023 est "inacceptable", et a appelé à des efforts intensifiés pour briser le cycle de la violence.

Le vice-ministre thaïlandais des affaires étrangères, Ros Jalichandra, a 

appelé à la mise en œuvre de la résolution 2735 (2024) comme un « grand pas en avant », en plus des autres résolutions pertinentes du Conseil.

 

K.R

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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