Bruxelles, le 22 juillet, 2024,WAFA- Le haut représentant de l'Union européenne pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, Josep Borrell, a déclaré que les ministres des affaires étrangères des pays de l'Union européenne discuteraient lors de leur réunion à Bruxelles de ce qui peut être fait en dehors du cadre des discussions sur la situation à Gaza et en Palestine , après l'avis consultatif de la Cour internationale de Justice, qui a jugé illégale l'occupation des territoires palestiniens par Israël et il faut y mettre fin immédiatement.
Borrell a ajouté dans un communiqué avant le début de la réunion des ministres des affaires étrangères de l'UE à Bruxelles, la capitale belge, lundi, que « l'avis consultatif de la Cour internationale de Justice, qui exprime clairement la position toujours soutenue de l'Union européenne selon laquelle l'occupation des territoires palestiniens et de la Cisjordanie est totalement illégale doit cesser".
Il a expliqué : Bien qu'il s'agisse d'un avis consultatif de la Justice internationale, il émane de la plus haute instance juridique des Nations Unies.
Borrell a commenté le rejet par le Premier ministre israélien et son gouvernement de l'avis consultatif de la justice internationale, en disant : « La réponse est venue du gouvernement Netanyahu, et ils ont dit : Non, c'est notre terre, et il y a des raisons historiques, vous pouvez interpréter l’histoire comme vous le souhaitez, mais nous parlons du droit international.
Il appelé Netanyahu à respecter le droit international, déclarant : « Il n’y a pas d’histoire d’un côté et de droit international de l’autre, malheureusement, il n’y a pas un grand écart entre le droit international et la réalité sur le terrain telle que nous la connaissons actuellement ».
Borrell a souligné que, les ministres discuteront lors de leur réunion les conséquences de l'avis consultatif international et les mesures que prendra l'Union européenne.
Borrell a souligné que ce qui se passe à Gaza est un désastre humanitaire d’origine humaine qui a atteint des proportions insupportables, déclarant : « Il y a 17 000 orphelins et près de 40 000 personnes ont été tuées ».
K.R
