Londres, le 26 juillet 2024, WAFA- Le gouvernement britannique a annoncé qu'il n'adopterait pas la proposition du précédent gouvernement dirigé par Rishi Sunak, de rejeter un mandat d'arrêt contre le chef du gouvernement d'occupation israélien, Benjamin Netanyahu, émis par la Cour pénale internationale.
Le porte-parole du Premier ministre britannique Keir Starmer a déclaré que ce dernier avait pris la décision de ne pas donner suite à la proposition du gouvernement précédent de s'opposer au mandat d'arrêt émis contre Netanyahu, soulignant que "c'est le tribunal qui décide".
Avant de prendre cette décision, la directrice de Human Rights Watch au Royaume-Uni, Yasmin Ahmed, a déclaré que le nouveau gouvernement britannique devait retirer la contestation judiciaire déposée par Rishi Sunak devant la juridiction de la Cour pénale internationale concernant les crimes de guerre présumés commis par Israël à Gaza.
Elle a souligné qu'il est important que le Royaume-Uni ne continue pas à contester le droit de la Cour pénale internationale de demander l'émission de mandats d'arrêt contre Netanyahu et le ministre de l'Armée Yoav Gallant".
Hier, jeudi, le journal américain « The New York Times » a publiee: « Le précédent gouvernement conservateur britannique était presque en ligne avec les États-Unis dans sa réponse à la guerre israélienne dans la bande de Gaza. Mais maintenant, sous le nouveau gouvernement travailliste, la Grande-Bretagne s'éloigne de ses alliés les plus proches à cet égard.
L'une de ces indications est l'annonce du ministre des Affaires étrangères David Lammy selon laquelle le gouvernement a décidé de reprendre le financement de l'Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine (UNRWA).
Fin juin dernier, la Cour pénale internationale a reporté sa décision d’émettre des mandats d’arrêt contre Netanyahu et Gallant, après que la Grande-Bretagne ait soumis une demande contre la compétence de la Cour dans cette affaire.
Selon le journal israélien "Jerusalem Post", la Cour internationale a accédé à la demande de Londres et a également autorisé d'autres pays à exprimer leur position sur l'affaire et leur a donné jusqu'au 12 juillet.
Le 20 mai, le procureur de la CPI, Karim Khan, avait demandé à la Chambre préliminaire d'émettre un mandat d'arrêt contre Netanyahu et Gallant.
F.N