Santander, le 29 juillet 2024, WAFA- Le ministre jordanien des Affaires étrangères et des expatriés, Ayman Safadi, a discuté aujourd'hui lors d'une réunion avec son homologue espagnol, José Manuel Albares, de la nécessité de lancer un mouvement international efficace pour arrêter l'agression israélienne sur la bande de Gaza, mettre fin à la catastrophe humanitaire qui y sévit et mettre en œuvre la solution à deux États, comme seul moyen de parvenir à une paix juste, durable et globale.
Les deux parties ont discuté des prochaines étapes de la mobilisation d'une position internationale pour la reconnaissance de l'État palestinien. Safadi a apprécié la reconnaissance par l'Espagne d'un État palestinien.
Al-Safadi et Albares ont également participé à une séance de dialogue dans le cadre des activités de la deuxième édition du colloque : « L'Espagne dans le monde : ordre international et changements géopolitiques », intitulé : « Le chemin vers la paix : mise en œuvre de la solution à deux États », organisé sous les auspices du ministère espagnol des Affaires étrangères, de l'Union européenne et de la Coopération.
Safadi a souligné les positions inébranlables de la Jordanie concernant la nécessité de mettre fin à l'agression contre Gaza, d'assurer une entrée suffisante et durable de l'aide humanitaire dans toute la bande et de lancer un plan d'action pour mettre en œuvre la solution à deux États, soulignant que l'alternative à la solution à deux États est le scénario d'un seul État, qui perpétuerait l'apartheid.
Safadi a déclaré : « Les pays arabes ont présenté l’Initiative de paix arabe en 2002, et leur vision est claire : il n’y a pas d’alternative à la solution à deux États. Cependant, il n’y a actuellement aucun partenaire pour la paix en Israël. »
Il a souligné que toute discussion sur le lendemain de la guerre à Gaza doit s’inscrire dans le cadre d’un plan global visant à mettre fin au conflit à ses racines, à mettre fin à l’occupation et à incarner un État palestinien indépendant vivant aux côtés d’Israël dans la sécurité et la paix.
Safadi a mis en garde contre le risque d’un débordement du conflit, soulignant la nécessité de respecter la résolution 1701 du Conseil de sécurité de l’ONU.
Pour sa part, Albares a affirmé l'engagement de son pays en faveur de la solution à deux États, en parvenant à un cessez-le-feu immédiat et en réalisant une paix juste sur la base de la solution à deux États.
H.A