Ramallah, le 31 juillet 2024, WAFA- L'assassinat du chef du bureau politique du Hamas, le leader Ismail Haniyeh, dans la capitale iranienne, Téhéran, a suscité des condamnations arabes et internationales.
L'État du Qatar a fermement condamné l'assassinat du chef du bureau politique du mouvement de (Hamas), Dr Ismail Haniyeh, dans la capitale iranienne, le considérant comme un crime odieux, une escalade dangereuse et une violation flagrante du droit international et humanitaire.
Le ministère des Affaires étrangères a souligné dans un communiqué mercredi que l'assassinat et le ciblage imprudent de civils à Gaza sont susceptibles de conduire la région au chaos et de compromettre les chances de paix.
Le ministère a réitéré la position ferme de l'État du Qatar contre la violence et les actes criminels, y compris les assassinats politiques, quels qu'en soient les motifs et les raisons.
La Turquie a condamné le meurtre du chef du bureau politique du Hamas, Ismail Haniyeh, à la suite d'un assassinat ignoble commis à Téhéran.
Dans un communiqué publié aujourd’hui, le ministère des Affaires étrangères a dit : « Nous exprimons nos condoléances au peuple palestinien, qui a sacrifié des centaines de milliers de martyrs comme Haniyeh, afin qu'il puisse vivre en paix dans sa propre patrie, sous le toit de son propre État ».
La Russie a condamné mercredi l'assassinat du chef du bureau politique du Hamas, Ismaïl Haniyeh, le qualifiant de « meurtre politique inacceptable » qui va exacerber les tensions régionales.
« Tout cela est très grave. C'est un meurtre politique absolument inacceptable, et cela va conduire à une nouvelle escalade des tensions », a déclaré le vice-ministre russe des Affaires étrangères Mikhaïl Bogdanov.
Ce qui s'est passé aura un impact négatif important sur les négociations de Doha, a averti Bogdanov.
Le Premier ministre libanais Najib Mikati a condamné l'assassinat de Haniyeh et a considéré cet acte d’un grave danger d'élargir le cercle des préoccupations mondiales et du danger dans la région.
La Chine a condamné l'assassinat de Haniyeh à Téhéran, avertissant que cela pourrait conduire à « une plus grande instabilité de la situation régionale ».
Le porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, Lin Jian, a déclaré : « Nous sommes profondément préoccupés par cet incident et nous nous opposons et condamnons fermement l'assassinat. »
La Jordanie a fermement condamné mercredi à Téhéran l'assassinat d'Ismaïl Haniyeh, chef du bureau politique du Mouvement de résistance islamique (Hamas), le qualifiant de violation des lois internationales et humanitaires. Le gouvernement jordanien a averti que ce crime exacerberait les tensions et l'instabilité régionales.
Sufian Qudah, porte-parole du ministère des Affaires étrangères et des Expatriés, a réitéré la position ferme de la Jordanie contre les violations de la souveraineté de l'État et du droit international. Il a condamné les assassinats politiques, la violence et le terrorisme, quels qu'en soient les motifs.
Qudah a appelé la communauté internationale à assumer ses responsabilités en mettant immédiatement un terme à l'agression israélienne contre Gaza et en s'attaquant aux violations par Israël du droit international et des résolutions de l'ONU.
Il a souligné la nécessité de protéger la sécurité et la stabilité régionales des répercussions des actions israéliennes en cours à Gaza et de ses violations plus larges des droits des Palestiniens.
La Malaisie demande instamment qu’une enquête immédiate et approfondie soit menée sur cet assassinat et que les responsables soient traduits en justice.
La Malaisie exhorte également toutes les parties à faire preuve de retenue pendant que les faits entourant l’assassinat sont établis », a déclaré le ministère malaisien des Affaires étrangères dans un communiqué.
« Cet incident souligne le besoin urgent d’une désescalade et renforce la nécessité pour toutes les parties de s’engager dans un dialogue constructif et de rechercher des solutions pacifiques. »
H.A