Ramallah, le 29 août 2024, WAFA - Le directeur par intérim des affaires de l’UNRWA en Cisjordanie, Roland Friedic, a confirmé que, "l’ONU observe avec préoccupation la situation humanitaire dans les camps de réfugiés au nord de la Cisjordanie" après l’occupation israélienne, qui a commencé par une agression généralisée depuis l’aube de mercredi, les camps de Tulkarem, Jénine, Tubas et Naplouse, ce qui a causé le martyre de 17 palestiniens et des dizaines de blessés et des services vitaux sont coupés dans certaines zones, et les infrastructures sont largement détruites.

Dans une interview spéciale avec la WAFA, Friedic a demandé aux autorités d’occupation israéliennes de respecter le droit international, éviter de prendre pour cible des civils et respecter l’immunité dont jouissent les installations de l’UNRWA.

Il a noté que, suite à l’agression israélienne actuelle, l’UNRWA avait été contraint de cesser ses services dans un certain nombre de camps touchés par l’occupation, tout en notant que l’Agence, avec les partenaires des Nations Unies et les institutions humanitaires non gouvernementales, s’est engagé à fournir tous les services que la situation sécuritaire sur le terrain le permet.

Friedic a souligné que les déclarations des responsables israéliens appelant au déplacement temporaire de Palestiniens de zones de la Cisjordanie, comme dans la bande de Gaza, étaient préoccupantes pour les organisations des Nations Unies et la communauté internationale.

Le représentant des Nations Unies a écarté l’hypothèse que l’instabilité financière de l’UNRWA éclipserait les services de base fournis aux réfugiés palestiniens, soulignant que la poursuite du fonctionnement de l’UNRWA était un facteur de stabilisation dans la région et qu’elle nécessite un soutien financier continu.

Friedic a fait référence aux efforts de plus d’une partie pour confondre l’UNRWA, qui avait atteint des niveaux sans précédent, tels que l’adoption par la Knesset israélienne d’un projet de loi préliminaire classifiant l’Agence comme "institution terroriste", et a souligné dans le même sens que l’Agence était engagée à la neutralité et qu’elle faisait partie de la solution dans la région et non pas la cause du conflit en cours.

Il a également fait remarquer que la campagne de vaccination contre la poliomyélite des Nations Unies dans la bande de Gaza nécessitait un calme minimal sur le terrain pour mettre en œuvre et créer les conditions propices à son lancement immédiat.

N.S