Ramallah, le 31 août 2024, WAFA- Le Centre d'information pour les droits de l'Homme et la démocratie (Shams) a déclaré que l'occupation israélienne utilise la disparition forcée comme une stratégie visant à répandre la terreur et à accroître la douleur et la souffrance, en particulier que cela ne concerne pas seulement les victimes, mais aussi leurs parents et proches, affecte considérablement le tissu social de la société et diffuse un état de terreur et de peur de l'inconnu, que cette disparition soit le résultat d'un pouvoir d'occupation militaire ou de la puissance de régimes autoritaires dictatoriaux.

Dans un communiqué publié samedi à l'occasion de la Journée mondiale des victimes de disparitions forcées, qui se tient chaque année le 30 août, Shams a ajouté que les disparitions forcées sont un crime complexe qui vise les individus et les communautés, qui multiplie la douleur et la souffrance, et qui est un crime selon le droit international.

Il a ajouté que la plaie palestinienne continue de saigner avec des centaines de victimes dans les cimetières de l'occupation israélienne, et des milliers de victimes dont le sort n'est pas connu en raison de la guerre de génocide menée par l'occupation contre le peuple palestinien dans la bande de Gaza depuis le 7 octobre 2023.

Le Centre "Shams" a rappelé que la disparition forcée du peuple palestinien fait partie d'un crime de guerre continu qui est vu et entendu dans le monde entier sous toutes ses formes et manifestations, qu'il s'agisse d'arrestations, de détentions, de refus de visite ou de génocide.

Il a dénoncé le silence mondial sur les crimes de disparition forcée commis par l'occupation israélienne contre le peuple palestinien, affirmant que les crimes de disparition forcée commis par le gouvernement d'occupation contre le peuple palestinien, en particulier l'arrestation de centaines de Palestiniens de la bande de Gaza, constituent une violation grave du droit international humanitaire et du droit international des droits de l'Homme.

N.S