Genève, le 6 septembre 2024, WAFA- Amnesty International a demandé une enquête approfondie sur les crimes de guerre commis par l'armée d'occupation israélienne à Gaza liés à la destruction illégale d'infrastructures civiles et de terres agricoles le long de la frontière orientale du territoire.
Dans un rapport, il décrit les efforts de l'armée israélienne pour créer une « zone tampon » le long de la frontière orientale de Gaza, indiquant que de telles actions représentent une « destruction gratuite » et une « punition collective ».
Le laboratoire de données probantes sur la crise de l'organisation a examiné des images satellite et des images des réseaux sociaux partagées par des soldats israéliens d'octobre 2023 à mai 2024. L'analyse a révélé une bande nouvellement dégagée mesurant entre 1 et 1,8 kilomètres (0,62 à 1,11 miles) de large le long de la frontière orientale de Gaza.
« Notre analyse révèle une tendance cohérente avec la destruction systématique d'une zone entière. Ces maisons n'ont pas été détruites à la suite de combats intenses », a déclaré Erika Guevara-Rosas, directrice principale de la recherche, du plaidoyer, des politiques et des campagnes à Amnesty.
Le rapport indique que les forces israéliennes ont utilisé des bulldozers et des explosifs pour démolir des quartiers entiers, y compris des maisons, des écoles et des mosquées, après avoir pris le contrôle de la zone.
« La création d'une quelconque « zone tampon » ne doit pas équivaloir à une punition collective des civils palestiniens qui vivaient dans ces quartiers », a ajouté Guevara-Rosas.
H.A
