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Accueil international 09/September/2024 07:23 PM

La "séance d'information pour les rapporteurs des Nations Unies" appelle à la création de commissions d'enquête indépendantes pour surveiller les violations de l'occupation contre les femmes

La "séance d'information pour les rapporteurs des Nations Unies" appelle à la création de commissions d'enquête indépendantes pour surveiller les violations de l'occupation contre les femmes

Ramallah, le 9 septembre 2024, WAFA- Les participants à une séance d'information pour les rapporteurs spéciaux des Nations Unies, ont appelé à nommer des commissions d'enquête indépendantes pour surveiller les graves violations israéliennes contre les femmes palestiniennes dans divers domaines et à soumettre des rapports sur les résultats de leur travail au Secrétaire Général des Nations Unies, pour discussion au Conseil des droits de l'homme et devant les autorités concernées pour demander des comptes aux auteurs de crimes de guerre et empêcher leur impunité.

À l'issue de la session tenue aujourd'hui lundi à Ramallah, sur « La réalité et les défis des femmes palestiniennes sous occupation, entre protection et responsabilité », ils ont souligné l'importance de publier une résolution faisant suite à la résolution n° (1325) du Conseil de sécurité de l'ONU, remédier à la situation des femmes et des filles palestiniennes sous l’occupation israélienne et leur assurer une protection, compte tenu de l’incapacité de la résolution et du programme sur les femmes, à protéger les femmes palestiniennes et à faire appliquer les décisions de la Cour internationale de Justice liés au procès intenté par l'Afrique du Sud à l'État occupant.

Les participants ont souligné la nécessité de mettre fin à la politique de deux poids, deux mesures au Conseil de sécurité, en ce qui concerne la violation du système international des droits, et la nécessité d'activer le Chapitre Sept de la Charte des Nations Unies contre l'État occupant, qui menace la paix et à la sécurité internationales.

Ils ont appelé à la fin immédiate de la guerre de génocide, des crimes contre l'humanité, des crimes de guerre et du nettoyage ethnique, et à assurer une protection internationale au peuple palestinien et à obtenir justice pour lui, en tenant l'occupation responsable de ses crimes et en permettant tous les groupes de personnes, en particulier les femmes, à s’engager efficacement dans les opérations d’intervention humanitaire, de redressement et de reconstruction.

Les participants ont souligné la nécessité de démanteler le régime d'apartheid et de mettre fin complètement et immédiatement à l'occupation coloniale israélienne, conformément à l'avis consultatif de la Cour internationale de Justice, comme condition fondamentale pour que le peuple palestinien puisse jouir du droit à l'autodétermination, leur droit au retour, l'indépendance de leur État palestinien avec Jérusalem pour capitale, le retour des réfugiés, hommes et femmes, et la cessation immédiate des politiques d'expansion des colonies et du terrorisme des milices armées, qui ont l'intention de cibler les hommes et les femmes palestiniennes. .

Ils ont également exhorté les principaux organes des Nations Unies, notamment l'Assemblée générale, le Conseil de sécurité, le Conseil des droits de l'homme et le Conseil économique et social, à traduire leurs engagements envers le peuple palestinien en actions concrètes et à renforcer le rôle des Nations Unies, des rapporteurs spéciaux, et des experts indépendants, pour leur donner les moyens de remplir leurs obligations et engagements juridiques, soulignant que le mouvement féministe palestinien est à l'avant-garde de la liberté contre l'occupation et toutes les formes d'injustice.

Les participants ont mis en garde contre la détérioration rapide de la situation des droits de l'homme et son impact sur les femmes et les filles dans le territoire palestinien occupé, y compris Jérusalem, soulignant que les crimes quotidiens de génocide et de nettoyage ethnique, qui accompagnent l'agression et les attaques militaires israéliennes généralisées, la bande de Gaza et la Cisjordanie, y compris Jérusalem, constituent une violation des buts et principes de la Charte des Nations Unies et des règles du droit international des droits de l'homme et du droit international humanitaire, y compris la quatrième Convention de Genève, le Règlement de La Hayeet, la Recommandation générale n° 30 de la Convention sur l'élimination de toutes les formes de discrimination à l'égard des femmes, relative au statut des femmes sous occupation étrangère, car les crimes de guerre et les crimes contre l'humanité, le génocide et le nettoyage ethnique sont décrits dans le Statut de Rome établissant la Cour pénale internationale.

Les participants ont poursuivi : « Conscients que le fait de cibler délibérément les civils, en particulier les femmes et les enfants, par des attaques à grande échelle, des massacres successifs et des campagnes d'arrestations arbitraires, tout en détruisant délibérément des propriétés, des infrastructures, des biens civils, des centres de services humanitaires et de secours, et autres, est rien d’autre qu’une politique systématique visant à liquider le projet national palestinien.

 Ils ont souligné que l'occupation israélienne est le principal obstacle à la paix et au développement et à l'exercice par les Palestiniens de leurs droits politiques, économiques, sociaux et culturels. L’occupation constitue le principal dilemme pour la stabilité régionale, l'établissement de la paix et de la sécurité internationales et la mise en œuvre du programme sur les femmes.

F.N

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