New York, le 9 septembre 2024, WAFA - Pramila Patten, Représentante spéciale du Secrétaire général sur les violences sexuelles dans les conflits, a exprimé lundi sa profonde préoccupation face aux rapports récemment publiés par les Nations Unies, qui décrivent la forte détérioration de la situation des conditions de détention des hommes, femmes et enfants palestiniens en Israël.

Dans un communiqué de presse, la responsable de l'ONU a appelé à ce que  des enquêtes indépendantes, approfondies, impartiales et efficaces soient menées par les organes compétents des Nations Unies sur toutes ces violations présumées afin de traduire en justice tous les auteurs, quel que soit leur rang ou leur affiliation.

Elle a déclaré que ces informations profondément troublantes faisant état de violences sexuelles et d’autres traitements inhumains et dégradants pourraient équivaloir à de la torture sexuelle contre des hommes et des femmes palestiniennes, y compris des insultes sexuelles généralisées, des menaces de viol et de viol collectif, ainsi que des fouilles à nu humiliantes et répétées, le travail forcé pendant de longues périodes, passages à tabac, décharges électriques sur les parties génitales et photographies de détenus nus ou partiellement nus dans des positions humiliantes.

Pramila Patten a déclaré que la violence sexuelle et la torture, sous quelque forme que ce soit et dans n'importe quel contexte, en particulier dans les lieux de détention, sont inacceptables, notant que de tels actes odieux constituent non seulement une grave violation des droits de l'homme et de la dignité humaine, mais sapent également les efforts visant à parvenir à la paix et à la stabilité dans le pays.

La responsable de l'ONU a exhorté les autorités d'occupation israéliennes à accorder aux organismes internationaux compétents le droit d'accéder, sans obstacles, aux centres de détention en Israël et dans le territoire palestinien occupé, y compris Gaza.

F.N