New York, le 11 octobre 2024, WAFA - Le Comité pour la protection des journalistes (CPJ)a déclaré jeudi, qu'Israël n'a eu aucune responsabilité pour les attaques contre les journalistes.

« Malgré les nombreuses preuves d’un crime de guerre, un an après l’attaque, Israël n’a jamais eu à rendre de comptes pour avoir ciblé des journalistes. Après plus de deux décennies d’attaques ciblées contre des journalistes sans aucune conséquence, l’armée israélienne a obtenu le feu vert pour poursuivre cette pratique meurtrière », a déclaré Jodie Ginsberg, directrice générale du CPJ.

Le CPJ a exprimé sa consternation face à l'absence d'enquête sur l'attaque lancée par les forces d'occupation israéliennes le 13 octobre 2023, tuant Issam Abdallah et blessant six journalistes dans le sud du Liban

Il a souligné qu’« un an après, aucune responsabilité n’a encore été établie suite à l’attaque du 13 octobre 2023 ». 

Il rappelle qu'en mars 2024, une enquête menée par la Force intérimaire des Nations Unies au Liban a conclu qu'un char israélien avait ciblé des journalistes « clairement identifiables » en violation du droit international, selon l'examen de l'enquête par Reuters, qui n'a pas été rendu public.

« Quatre enquêtes complémentaires – menées par l’AFP, Amnesty International, Human Rights Watch et Reuters – sont toutes parvenues indépendamment à la même conclusion : Israël a mené une attaque délibérée contre les journalistes. Une attaque délibérée contre des civils constitue un crime de guerre au regard du droit international », a-t-il ajouté.

« Personne n’a été inculpé ou tenu responsable d’aucun de ces décès, et l’armée israélienne n’a pas révélé si elle avait ouvert une enquête sur le meurtre d’un seul journaliste », a-t-il ajouté.

Le Syndicat des journalistes palestiniens (PJS) a annoncé il y a quelques jours que le nombre de journalistes palestiniens tués par les forces d'occupation israéliennes depuis le début de l'agression génocidaire israélienne contre Gaza le 7 octobre 2023 s'élevait à 167.

H.A