Ramallah, le 14 octobre 2024 WAFA - Le ministère des Affaires étrangères et des Expatriés a confirmé que l'occupation israélienne exploite les doubles standards internationaux pour poursuivre sa politique criminelle contre le peuple palestinien, en particulier à la lumière du rythme croissant du génocide et des déplacements forcés dans le nord de la bande de Gaza au cours des dix derniers jours.

Dans un communiqué publié lundi, le ministère a estimé que l’occupation pratique les formes de crimes les plus odieuses dans ce qu’il a décrit comme un « massacre ouvert » ciblant les civils palestiniens pour vider les zones de leurs habitants, que ce soit par des meurtres directs ou des déplacements forcés, soulignant que le dernier de ces crimes était le massacre commis par les forces d'occupation ce matin dans un centre de distribution alimentaire à Jabalia, outre le massacre survenu à l'aube contre les tentes des déplacés à l'hôpital des martyrs d'Al-Aqsa à la ville de Deir Al-Balah.

Le ministère a souligné que l'incapacité internationale à prendre des mesures fermes pour mettre fin à cette guerre contribue à encourager l'occupation à avancer dans la mise en œuvre de ses plans visant à déplacer le peuple palestinien et à démembrer sa patrie par des crimes d'annexion progressive, d'établissement de zones tampons et d'approfondissement de la colonisation, considérant que ces crimes visent à éliminer toute possibilité d’incarner sur le terrain un État palestinien indépendant.

Le ministère a souligné que le peuple palestinien n'est pas seulement victime de l'occupation à long terme, mais également victime des doubles standards internationaux et de l'incapacité de la communauté internationale à mettre en œuvre ses décisions liées à la question palestinienne.

La diplomatie palestinienne a souligné que la diplomatie palestinienne continue de déployer des efforts politiques et juridiques au niveau international pour dénoncer les crimes israéliens et exiger des mesures pratiques contraignantes pour mettre fin à l'agression israélienne, en s'efforceant également d'exhorter la communauté internationale à mettre en œuvre les résolutions des Nations Unies, en particulier la résolution consultative de la Cour internationale de Justice, qui appelle à la fin de l'occupation dans un délai de 12 mois.