Gaza, le 17 octobre 2024, WAFA- Un groupe d'organisations de la société civile palestinienne a déclaré que 400 000 citoyens sont confrontés aux horreurs du massacre, de la famine et du déplacement forcé dans le nord de Gaza, dans le contexte des atrocités commises par les forces d'occupation israéliennes, sans aucune action sérieuse pour empêcher l'occupation de continuer à commettre ses crimes, qui visent à tuer toutes les chances de survie des Palestiniens sur leur territoire.
La guerre de génocide se poursuit sur la bande de Gaza pour le 377ème jour, et pour le 12ème jour consécutif, l'occupation israélienne continue de commettre les crimes les plus horribles dans le nord de la bande de Gaza, où il a appliqué son siège militaire à Jabaliya et son camp, Beit Lahya et Beit Khanon. Jusqu'à présent, près de 400 martyrs ont été enregistrés, dont environ 80 sont perdus dans les rues, empêchant l'occupation de les atteindre. Des centaines de blessés s'ajoutent à ce bilan.
Dans leur communiqué, les institutions ont souligné la nécessité d'arrêter immédiatement la guerre de génocide menée par l'occupation contre la bande de Gaza, la nécessité pour tous les pays d'arrêter de fournir des armes à l'armée israélienne d'occupation, et que tous les pays et leurs responsables s'abstiennent de fournir une couverture politique aux crimes commis.
Elle a également demandé d'urgence l'ouverture d'un corridor humanitaire, et la garantie de l'entrée de convois d'aide médicale et alimentaire dans le nord de Gaza, sous contrôle international, tout en prévoyant des mesures garantissant leur arrivée sans que les forces d'occupation ne soient ciblées.
Elle a souligné la nécessité d'empêcher l'occupation de poursuivre son plan visant à déplacer les citoyens palestiniens de leurs terres, en particulier le nord de Gaza, ainsi que de mettre fin au ciblage délibéré des équipes et des installations médicales, dans le but de l'empêcher de remplir son devoir humanitaire, et la nécessité de l'obliger à faciliter son travail.
En outre, elle a également souligné la nécessité d'introduire de l'aide humanitaire et médicale dans le nord de la bande de Gaza sur une base quotidienne et sous la supervision de l'ONU, sans aucune restriction ni condition, et de laisser la place à la réparation des infrastructures de manière urgente, pour permettre aux citoyens d'accéder aux services d'eau et d'assainissement au minimum.
Elle a également souligné que les forces d'occupation ont forcé les citoyens à évacuer leurs maisons sous la menace de meurtre. Environ 50 000 citoyens ont été forcés à évacuer immédiatement, en plus d'imposer un siège sur les citoyens restants, dans le but de les affamer, de les empêcher de recevoir un traitement et de leur empêcher d'accéder délibérément aux services de santé, en ciblant les travailleurs du secteur de la santé et des établissements de santé, les ambulances et la défense civile.
L'occupation cible aussi délibérément les journalistes. Le casque et le bouclier de protection des journalistes sont devenus un signal facile de ciblage des journalistes, pour les empêcher de transmettre les atrocités commises contre les citoyens et leurs capacités dans le Nord, où un certain nombre de journalistes ont été tués et blessés à la vue et à l'écoute de tous sans que personne ne bouge.
Au niveau des infrastructures et des biens des citoyens, l'occupation a détruit le siège de l'Agence pour l'emploi et l'emploi des réfugiés palestiniens (UNRWA), qui est l'un des principaux points de distribution de l'aide, sans tenir compte du statut juridique et de la réputation de l'institution internationale créée par la volonté internationale.
L'occupation a délibérément détruit 7 puits d'eau, en plus de détruire les réseaux d'égouts, les routes principales et les sièges officiels, les sièges de certaines institutions civiles, les clubs sportifs, les écoles, les réseaux de communication. L'occupation continue - jusqu'à la rédaction de ce communiqué - à cibler tout ce qui bouge, imposant ainsi un séjour forcé à tous ceux qui restent chez eux, ne leur permettant pas d'essayer de survivre, et faisant de la mort leur seul choix, soit par des tirs de balles de marches qui ne quittent pas le ciel des quartiers, soit par des bombardements d'artillerie, soit par des avions de combat qui détruisent des maisons sur la tête de leurs habitants, soit par des bombardements de maisons avec des barils explosifs, ou encore par la mort de faim et de soif.
N.S