New York, le 25 octobre 2024, WAFA- La ministre palestinienne des Affaires féminines, Mona al-Khalili, a appelé le Conseil de sécurité des Nations Unies (CSNU) à traduire ses engagements dans le cadre du programme Femmes, paix et sécurité en actions concrètes visant à protéger les femmes et les filles palestiniennes de toutes les formes de violence, y compris la torture, le terrorisme colonial et la politique d'apartheid.
S'adressant au Conseil de sécurité lors de sa session intitulée « Les femmes construisent la paix dans un environnement en mutation » tenue à l'occasion du 24e anniversaire de la résolution 1325 du CSNU sur les femmes, la paix et la sécurité, al-Khalili a exhorté le Conseil à exercer des pressions pour la libération immédiate de toutes les femmes palestiniennes, en particulier les malades et les mineures, actuellement détenues dans les prisons israéliennes.
À l’occasion de l’anniversaire de la résolution 1325 du Conseil de sécurité des Nations Unies, la ministre a souligné son importance dans le contexte des adversités les plus violentes auxquelles le peuple palestinien, en particulier les femmes, est confronté depuis la Nakba (catastrophe) de 1948.
Elle a noté que depuis le 7 octobre de l’année précédente, la population palestinienne de Gaza est soumise à une guerre génocidaire, tandis que les mesures d’apartheid se sont intensifiées en Cisjordanie, y compris à Jérusalem-Est.
Elle a appelé le Conseil de sécurité à respecter ses engagements visant à parvenir à un cessez-le-feu immédiat et durable à Gaza, à mettre fin aux crimes génocidaires, à assurer la distribution sûre et sans entrave de l’aide humanitaire et à apporter son soutien aux organisations fournissant une assistance essentielle sur le terrain.
La ministre a en outre exhorté le Conseil de sécurité des Nations Unies à prendre des mesures décisives pour mettre en œuvre ses résolutions sur la cause palestinienne et à respecter l’avis consultatif de la Cour internationale de justice, qui affirme l’illégalité de l’occupation israélienne et souligne la nécessité de mettre fin à sa présence illégale dans le territoire palestinien occupé dès que possible.
S’exprimant depuis le siège des Nations Unies à New York, la ministre a lancé un appel urgent au nom des femmes palestiniennes, soulignant l’impact dévastateur des actes de génocide et d’agression en cours contre le peuple palestinien, en particulier ceux visant les femmes et les filles.
Elle a condamné les pratiques racistes et illégales qui menacent l’avenir de l’ensemble de la population palestinienne, la privant de son droit fondamental à la vie.
Dans son appel, la ministre a appelé la communauté internationale à prendre des mesures urgentes et décisives pour assurer la protection des femmes palestiniennes, défendre leurs droits inaliénables, y compris le droit à l’autodétermination, et mettre fin à l’occupation illégale des terres palestiniennes, conformément à l’avis consultatif de la Cour internationale de justice et à la résolution de l’Assemblée générale des Nations Unies (AGNU) lors de sa dixième session extraordinaire d’urgence.
Elle a appelé à une intervention immédiate pour mettre fin à l’assaut et aux crimes israéliens dans la bande de Gaza, ainsi qu’à l’agression de l’occupation en Cisjordanie, y compris à Jérusalem.
En outre, elle appelle les pays du monde à reconnaître l'État de Palestine et souligne l'importance de convoquer une conférence de paix internationale qui réaffirme l'engagement des nations en faveur d'une solution à deux États.
H.A
