Ramallah, le 5 novembre 2024, WAFA- Plus de 50 pays ont demandé au Conseil de sécurité et à l'Assemblée générale des Nations unies de prendre des mesures immédiates pour mettre fin à la vente ou au transfert d'armes à l'État d'occupation israélien, affirmant qu'il y a des raisons raisonnables de soupçonner que des matériels militaires seront utilisés dans la guerre menée par l'occupation contre la bande de Gaza et la Cisjordanie.
Dans une lettre adressée aux deux organes des Nations Unies et au secrétaire général Antonio Guterres, obtenue tard lundi, ces pays, dirigés par la Turquie, accusent l'occupation israélienne de violer constamment le droit international à Gaza et dans le reste des territoires palestiniens, ainsi qu'au Liban et dans d'autres pays du Moyen-Orient.
Lors de lettre : ‘le bilan incroyable de victimes civiles, principalement des enfants et des femmes, en raison des violations continues du droit international par Israël, la puissance occupante, depuis plus d'un an maintenant, est intolérable et inacceptable".
La lettre ajoute : " Nous devons agir de toute urgence pour mettre un terme aux graves souffrances humanitaires et à l'instabilité régionale qui menacent de déclencher une guerre totale dans la région. "
En outre, la lettre appelle le conseil de sécurité à déclarer un cessez-le-feu immédiat pour éviter cette catastrophe ", prendre des mesures pour mettre en œuvre des décisions antérieures pour protéger les civils, assurer la responsabilité et émettre une " demande claire d'arrêter le transfert d'armes vers Israël ".
Des sources diplomatiques turques ont rapporté plus tôt qu'Ankara avait lancé une initiative au sein de l'ONU pour arrêter la vente d'armes et de munitions à Israël.
L'initiative a été signée par 52 pays, la Ligue arabe et l'Organisation de la coopération islamique.
N.S