New York, le 12 novembre 2024, WAFA- Mardi soir, le conseil international de sécurité se tiendra une session pour examiner la famine dans le nord de la Cisjordanie occupée, après les demandes de l’Algérie, la Guyane, la Slovénie et la Suisse.
La demande de tenir la séance fait suite au récent rapport publié par le Comité de révision de la famine de la Classification intégrée des stades de la sécurité alimentaire, (un groupe de hauts experts internationaux indépendants dans le domaine de la sécurité alimentaire, de la nutrition et des décès), dans lequel il a mis en garde contre la possibilité imminente et grave d'une famine dans les régions du nord de Gaza, en raison de la situation qui se détériore rapidement dans la bande ".
La commission de révision de la famine a souligné que " l'action immédiate de tous les acteurs, en quelques jours et non en quelques semaines, est nécessaire pour éviter une situation catastrophique ".
Jean-Martin Barrou, directeur de l'analyse de la sécurité alimentaire et de la nutrition au Programme alimentaire mondial, a déclaré qu'il y avait une forte probabilité de famine dans certaines parties du nord de Gaza en raison d'un déplacement à grande échelle, de la diminution des flux commerciaux et humanitaires vers Gaza, de la destruction des infrastructures et des installations sanitaires et de la situation difficile liée au travail de l'UNRWA.
Il a ajouté que le Programme alimentaire mondial (PAM) avait constaté "une forte baisse du nombre de camions entrant à Gaza à la fin octobre", notant que seulement 58 camions entraient chaque jour, contre environ 200 camions pendant l'été, et que la plupart des camions qui entraient portaient de l'aide humanitaire.
Il a ajouté que le Programme alimentaire mondial (PAM) avait constaté "une forte baisse du nombre de camions entrant à Gaza à la fin octobre", notant que seulement 58 camions entraient chaque jour, contre environ 200 camions pendant l'été, et que la plupart des camions qui entraient portaient de l'aide humanitaire.
N.S