New York, le 19 novembre 2024, WAFA- Les Nations Unies ont déclaré que la guerre dévastatrice d'Israël dans la bande de Gaza avait causé des destructions massives et des pertes considérables.
Ils ont ajouté, dans leur allocution devant le Conseil de sécurité de l'ONU hier soir pour discuter de la situation au Moyen-Orient, que " ces événements résonneront pendant des générations et façonneront la région d'une manière que nous ne pouvons pas encore comprendre pleinement ".
Ils ont également expliqué que la situation humanitaire à Gaza, avec le début de l'hiver, est " catastrophique ", en particulier les développements dans le nord de Gaza avec un déplacement quasi total de la population, une destruction massive et un nettoyage du territoire, au milieu de ce qui semble être un mépris inquiétant du droit international humanitaire.
De plus, ils ont affirmé que les conditions actuelles à Gaza "sont parmi les pires que nous ayons vues pendant toute la guerre et nous ne nous attendons pas à une amélioration".
Les responsables de l'ONU ont parlé de la situation en Cisjordanie occupée, qui " reste coincée dans un tourbillon dévastateur de violence et de désespoir ".
Ils ont souligné la poursuite des attaques militaires israéliennes contre les villes palestiniennes et les camps de réfugiés dans la zone A, et l'expansion incessante des colonies. Le gouvernement israélien a pris de nombreuses mesures pour accélérer l'avancement des colonies. Certains ministres appellent maintenant publiquement à l'annexion officielle de la Cisjordanie dans les mois à venir et à la création de colonies à Gaza.
Dans ce contexte, le coordinateur spécial des Nations Unies pour le processus de paix au Moyen-Orient a averti que les mesures prises sur le terrain à Gaza et en Cisjordanie occupée " nous éloignent de plus en plus du processus de paix et d'un État palestinien finalement viable ".
L'ambassadeur Riyad Mansour, observateur permanent de l'État de Palestine auprès des Nations Unies, a déclaré que " la violence est une impasse ". "Notre région n'a pas besoin de plus de meurtres, mais d'une solution politique juste. La solution n'est pas la disparition d'un peuple, mais l'acceptation et l'existence de l'autre. Il ne s'agit pas de tuer ou d'être tué, mais de vivre et de laisser vivre. "
En outre, il a expliqué que la seule voie d'action que le Conseil de sécurité doit suivre, s'il veut conserver une quelconque crédibilité, est de " demander un cessez-le-feu immédiat et inconditionnel en vertu du chapitre VII de la Charte des Nations Unies ".
Mansour a également appelé à agir de manière décisive pour mettre fin aux activités de colonisation en Cisjordanie, y compris à Jérusalem-Est, y compris en prenant des mesures contre les responsables israéliens, "avant que nous voyions des colonies construites à nouveau à Gaza".
Le représentant permanent du Liban auprès des Nations Unies, l'ambassadeur Hadi Hashem, s'exprimant au nom du groupe arabe, a déclaré que le groupe renouvelle son appel " à faire face à l'agression israélienne brutale contre la bande de Gaza et le Liban, et à mettre fin aux graves violations israéliennes de la Charte des Nations Unies, du droit international et du droit international humanitaire ".
Il a ajouté que le groupe arabe met en garde contre le risque d'escalade dans la région et ses conséquences régionales et internationales, et contre "l'expansion de la zone d'agression qui a dépassé la bande de Gaza et s'est étendue au Liban".
Hashem a déclaré que le groupe arabe condamne la politique de punition collective d'Israël, l'utilisation du blocus et de la famine comme arme contre les civils dans la bande de Gaza, et la poursuite de l'adoption et de l'approbation par la Knesset israélienne de "lois racistes et illégales contre l'agence de l'UNRWA".
Il a déclaré que le groupe arabe condamne dans les termes les plus forts "les crimes horribles commis par Israël dans la bande de Gaza dans le cadre du crime de génocide et de nettoyage ethnique, en particulier dans le nord de la bande au cours des dernières semaines".
N.S
