Gaza, le 24 novembre 2024, WAFA- Les troupes militaires israéliennes poursuivent leur offensive et les crimes génocidaires dans le nord de la bande de Gaza pour le 51e jour consécutif, intensifiant les frappes aériennes qui ont détruit des maisons, des infrastructures et laissé des quartiers entiers en ruines.
Le siège en cours a sévèrement restreint la circulation des biens essentiels tels que la nourriture, l’eau et les fournitures médicales, exacerbant la crise humanitaire déjà désastreuse et forçant des milliers de civils à fuir vers le sud.
Les derniers rapports en provenance de Gaza indiquent que plus de 2 000 personnes ont été tuées dans la seule zone nord de Gaza, et que des centaines d’autres ont été blessées et détenues depuis le début de l’offensive terrestre israélienne dans la région il y a 51 jours. Des quartiers entiers ont été rasés et plus de la moitié de la population de la région, soit environ 200 000 personnes, a été déplacée en raison des bombardements et du blocus incessant.
Ces dernières semaines, les forces d’occupation israéliennes ont de plus en plus forcé des dizaines de milliers d’habitants du gouvernorat de Gaza-Nord à se déplacer vers le sud, en particulier vers la ville de Gaza, dans ce qui semble être une tentative d’établir une « zone tampon » ou une zone de séparation.
Ceux qui restent dans le nord de Gaza – environ 80 000 personnes – vivent dans des conditions catastrophiques. Ces civils sont quotidiennement confrontés à des bombardements, des tirs d’artillerie et des frappes de drones, sans pouvoir échapper à la violence ni accéder aux besoins de base.
Malgré les déplacements en cours, de nombreux habitants ont refusé d’abandonner leurs maisons, choisissant de subir la destruction et les privations incessantes. Pour ceux qui ont fui vers des bâtiments plus sûrs dans le nord, la situation n’est pas meilleure. Les abris sont surpeuplés et les familles se retrouvent sans nourriture, eau ou soins médicaux adéquats, car les voies d’approvisionnement restent bloquées par le siège.
Les conditions déjà désastreuses se sont aggravées avec l’arrivée de l’hiver, aggravant la misère des plus de deux millions de Palestiniens déplacés à Gaza. Des milliers de familles vivent désormais dans des tentes de fortune ou dans des bâtiments peu sûrs, exposées au froid et sans les moyens de survivre aux conditions difficiles.
Le blocus et les destructions israéliennes ont paralysé le système de santé de Gaza, laissant les hôpitaux débordés et incapables de fournir des soins au nombre croissant de victimes. En plus du bilan humain, le siège a provoqué une grave pénurie de nourriture et d’eau, conduisant à une situation de famine dans de nombreuses régions de la bande de Gaza.
L’ONU et diverses organisations internationales ont exhorté à plusieurs reprises Israël à autoriser l’entrée de l’aide humanitaire à Gaza, mais ces appels ont jusqu’à présent été ignorés. L’ONU a averti que sans un accès urgent aux fournitures essentielles, Gaza pourrait être confrontée à une catastrophe humanitaire de grande ampleur, avec des millions de personnes risquant la famine et la maladie.
Malgré ces graves avertissements, le gouvernement israélien a maintenu son blocus, aggravant encore davantage les souffrances des habitants de Gaza. Les appels internationaux à un cessez-le-feu et à la facilitation de l’aide humanitaire sont restés largement sans réponse.
Le génocide israélien en cours à Gaza depuis octobre 2023 a fait jusqu'à présent au moins 44 176 morts et plus de 104 473 blessés parmi les Palestiniens. Des milliers de victimes sont probablement coincées sous les décombres, inaccessibles aux équipes d'urgence et de défense civile en raison des attaques israéliennes.
L'attaque génocidaire d'Israël se poursuit sans relâche malgré les appels du Conseil de sécurité de l'ONU à un cessez-le-feu immédiat et les directives de la Cour internationale de justice demandant des mesures pour prévenir le génocide et alléger la situation humanitaire désastreuse à Gaza.
H.A
