Le Caire, le 28 novembre 2024, WAFA- La direction du premier Festival international du film du Fayoum (Egypte) pour les films environnementaux et les arts contemporains, a consacré une journée culturelle pour soutenir la Palestine.
Les activités de la Journée palestinienne ont vu la présence d'une foule d'artistes, d'intellectuels, de cinéastes, de réalisateurs égyptiens et arabes, ainsi que du conseiller culturel de l'ambassade de l'État de Palestine en République arabe d'Égypte, Naji Al-Naji.
Al-Naji a apprécié que les organisateurs du festival consacrent cette journée à la Palestine en conjonction avec la Journée internationale de solidarité avec le peuple palestinien, soulignant la nécessité d'élargir les fronts culturels des élites et des intellectuels du monde entier afin de défendre les droits palestiniens dans les forums culturels, dans le monde entier.
Et d’influencer par une diplomatie culturelle qui conduit à révéler la vérité sur le conflit en cours et les crimes de guerre commis contre l’humanité en Palestine occupée, à une époque où notre peuple insiste pour rester sur sa terre et préserver son identité et son patrimoine culturel.
De son côté, la chef de l'Autorité de Qualité Environnementale, Nisreen Al-Tamimi, a confirmé, dans un discours vidéo dédié au festival, que les effets de l'agression israélienne ne se limitent pas aux humains, mais affectent plutôt l'environnement, qui est exposé aux crimes destructeurs systématiques, en ciblant la terre, l’eau et les ressources naturelles.
Al-Tamimi a mis l’accent sur les violations israéliennes continues en Cisjordanie, y compris à Jérusalem occupée, à travers la saisie de terres au profit des colonies, les tentatives de contrôle des réserves naturelles et des sources d'eau, et la destruction de la biodiversité due à la construction du mur de séparation et l'expansion raciste.
Et de poursuivre que l'occupation a largué plus de 85 mille tonnes d'explosifs sur la bande de Gaza, en plus de l'accumulation de 43 millions de tonnes de déchets des démolition, parmi lesquels des polluants organiques dangereux, le manque d'un environnement sain, la démolition des écosystèmes naturels, la destruction des espaces verts et des terres agricoles et propagation de maladies infectieuses, en plus de la pollution de plus de 90 % des sources d'eau de la bande.
Al-Tamimi a dit: « Le festival véhicule un message d'espoir au milieu de la douleur et un message important de sensibilisation. Les films environnementaux ne sont pas seulement des œuvres créatives, mais plutôt un cri pour notre planète, la justice, les générations futures et la liberté. "
Elle a poursuivi : "À travers votre festival, nous affirmons que l'environnement et l'art sont un langage universel qui unit les gens autour d'objectifs communs, malgré les différences de cultures et de frontières."
Il convient de noter que les activités d'aujourd'hui, ont vu la projection de films cinématographiques de la série « From Distance Zero » réalisés par des réalisateurs palestiniens pendant la guerre génocidaire dans la bande de Gaza, et la présentation de spectacles patrimoniaux du folklore palestinien présentés par le Groupe Kanaan pour les Palestiniens. Culture et arts, en plus d'exposer des dessins du patrimoine palestinien et de présenter des plats populaires et des broderies palestiniennes.
Les intellectuels et artistes présents ont appelé à la fin immédiate de la guerre génocidaire et à la fin de la dernière occupation au monde, soulignant que les intellectuels et penseurs continueront à exercer leur rôle mobilisateur en défendant les droits palestiniens jusqu'à ce que les droits légitimes du peuple palestinien soient restaurés.
F.N
