New York, le 3 décembre, 2024, WAFA- L'Assemblée générale des Nations Unies a adopté, ce soir, deux résolutions concernant la Palestine.

La première résolution, "Résolution pour le règlement de la question palestinienne par des moyens pacifiques", a obtenu l'approbation de 157 pays, contre 8 pays opposés et 7 pays abstentionnistes. La deuxième résolution, concernant "Le Bureau des droits des Palestiniens au Secrétariat général", a obtenu le soutien de 101 pays, l'opposition de 27 pays et l'abstention de 42 pays.

L'Assemblée générale a tenu aujourd'hui une session pour discuter la situation en Palestine.

Le président de l'Assemblée générale, Philemone Yang, a déclaré dans son discours que la paix et la sécurité au Moyen-Orient ne peuvent être réalisées par la force ou l'occupation, mais uniquement par le dialogue, la reconnaissance mutuelle et l'engagement en faveur d'une solution juste, globale et durable fondée sur le droit international.

Le président Yang a insisté sur l'importance de la solution à deux États, la qualifiant de seul chemin vers une paix durable. Il a affirmé : « Après plus d'un an de guerre et de souffrance, la réalisation de cette vision est plus urgente que jamais ».

Il a ajouté que « la solution à deux États, envisagée pour la première fois par la résolution 181 de l'Assemblée générale, adoptée il y a 77 ans, reste hors de portée ».

Il a décrit la poursuite du déni de l'État palestinien comme un prolongement de la violence et du désespoir, soulignant que la solution à deux États est un cadre politique et une nécessité morale.

Concernant la situation désastreuse dans la bande de Gaza, Yang a appelé à un cessez-le-feu immédiat, en soulignant les pertes dévastatrices causées par le conflit, qui a fait des milliers de morts, des millions de déplacés et détruit les infrastructures civiles.

De son côté, le représentant permanent de l'État de Palestine auprès des Nations Unies, Riyad Mansour, a déclaré que le peuple palestinien fait face à des tentatives continues de destruction depuis plus d'un an.

Il a ajouté : "Chaque jour, du lever au coucher le soleil, et du coucher le soleil au lever du soleil, est un voyage de lutte et de survie, de douleur et de souffrance, de perte et de mort, et Israël n'a épargné aucun moyen pour détruire le peuple palestinien."

Il a poursuivi : "La question de la Palestine est à l'ordre du jour des Nations Unies depuis sa création, et elle reste le test le plus important de l'existence d'un système international fondé sur le droit".

Mansour a ajouté : "C'est une question de peuple privé de ses droits, qui se trouvent au cœur de la Charte des Nations Unies", ajoutant que "la solidarité avec le peuple palestinien doit se traduire par cette action décisive en faveur du droit international".

Il a déclaré que "le plan clair d'Israël est de détruire et d'expulser le peuple palestinien afin d'annexer la terre".

Il a ajouté que "cette occupation illégale doit cesser", et que "les idéologies racistes doivent être vaincues, et la vision des deux États vivant côte à côte sur les lignes de 1967 doit être réalisée".

Mansour a conclu : "L'échec à stopper le génocide n'est pas une option".

K.R