Gaza, le 6 décembre 2024, WAFA- Un certain nombre de civils palestiniens ont été tués vendredi matin dans des bombardements israéliens visant divers pans dans le nord et le sud de la bande de Gaza.
Selon notre correspondant, les forces israéliennes ont fait exploser un bloc résidentiel à proximité de l'hôpital Kamal Adwan à Beit Lahiya, entraînant la mort de 30 civils et en blessant d'autres. Deux personnes ont également été tuées dans le bombardement par l'occupation de l'école Ra'afi dans la ville de Jabalia, où des personnes déplacées cherchent refuge.
Il a expliqué qu'un grand nombre de personnes sont toujours portées disparues sous les décombres des maisons à Beit Lahia, et qu'il y a des corps et des blessés dans les rues et que personne ne peut les atteindre. Les forces d'occupation empêchent les ambulances et les équipes médicales d'approcher les lieux et ciblent quiconque tente de s'approcher de la zone.
Pendant ce temps, au moins trois Gazouis ont été tués dans une frappe aérienne israélienne ciblant la zone de Khirbet al-Adas au nord de la ville de Rafah.
Les troupes militaires israéliennes ont également fait exploser un grand nombre d'immeubles résidentiels dans la ville de Gaza et dans la ville de Rafah au sud de l’enclave.
Le correspondant de WAFA a déclaré que les forces israéliennes ont violemment bombardé le gouvernorat de la ville centrale de Gaza, en particulier les abords du village de Masdar et les camps de réfugiés d'al-Maghazi et de Bureij.
Depuis le lancement d’une guerre génocidaire contre Gaza depuis le mois d’octobre 2023, Israël a tué plus de 44 500 Palestiniens, pour la plupart des femmes et des enfants, et en a blessé plus de 105 000, selon les chiffres officiels.
La deuxième année du génocide à Gaza a suscité une condamnation internationale généralisée, qui souligne que les tactiques de famine et le blocage des livraisons d’aide humanitaire constituent des tentatives délibérées de détruire une population entière.
Le mois dernier, la Cour pénale internationale (CPI) a émis des mandats d’arrêt contre le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et l’ancien ministre de la Défense Yoav Gallant, les accusant de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité à Gaza.
Israël fait également l’objet d’une affaire de génocide devant la Cour internationale de justice (CIJ) pour ses actions à Gaza, qui ont suscité une condamnation internationale croissante.
H.A
